Mutine
Datte: 24/10/2017,
Catégories:
fh,
grosseins,
fépilée,
telnet,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
confession,
coupfoudr,
internet,
... début, c’était un peu par fierté qu’il m’a ainsi exposée au monde entier, et qu’il a continué car tout ça l’amusait beaucoup ! N’a-t-il pas conscience qu’il a plein de concurrence et que je pourrais très bien aller dans d’autres bras ! Ce n’est pas mon style, mais on ne sait jamais ! Je suis inquiète quand même ! Et si un jour, quelqu’un finissait par me reconnaître ? Je ferais quoi ? Je n’ai jamais trop aimé les cérémonies officielles et pourtant, je suis un ancien officier de l’armée. Les tara-tsoin-tsoin et autres flonflons me font bailler, mais comme je suis à moi tout seul la caution militaire de notre petite ville et que je présente, à ce qu’il parait des dames et demoiselles, particulièrement bien, à chaque occasion, je ressors mon uniforme et mes médailles. Je reconnais que, sur les photos du journal local, je présente bien. Je suis souvent à l’honneur. Il faut dire qu’avec mes presque deux mètres de haut, je ne peux passer inaperçu et comme j’ai le physique de l’emploi… Je suis dans la salle des fêtes, une flûte en main, j’ai été saluer tout le monde et fait quelques baisemains ci et là, car j’ai une réputation à entretenir. Ça m’amuse. Pour la centième fois, si ce n’est plus, on m’a parlé de Jean Gabin et d’une certaine chanson d’Edith Piaf, qui, ceci dit au passage, a été interprétée pour la première fois par Marie Dubas. Pour l’instant, personne n’a encore osé parler de Serge Gainsbourg, il doit y avoir quelque chose dans mon regard qui les en dissuade. Pour ...
... être poli, cette petite sauterie me casse les bonbons ; je vais aller faire un petit tour dans les coulisses de la salle des fêtes qui sert aussi de théâtre. Je me sens mieux ici, loin de la basse-cour qui piaille à quelques mètres. Quelqu’un, non quelqu’une, semble avoir eu la même idée que moi ; je la vois de dos, une jeune femme, pas moche à prime vue, mais ma vue faiblit ces derniers temps, alors je m’approche. C’est alors que j’ai un sacré coup au cœur : je reconnais cette silhouette pour l’avoir admirée des centaines de fois, des milliers de fois ! Je pensais être seule dans les coulisses mais, visiblement, quelqu’un d’autre est aussi ici, je vois son reflet dans les vitres, face à moi. On dirait un militaire, ou quelque chose comme ça. Ah, il s’approche. Je vais bien voir ! Posément, il me dépasse puis il se retourne ; il y va franco, le beau militaire ! Il n’est pas mal du tout, une belle gueule de légionnaire, bien virile, on le dirait échappé d’un vieux film des années trente ou quarante. C’est tout juste si je ne m’attends pas à humer l’odeur du sable chaud ! Il me sourit, verre en main. Il a une lueur étrange dans le regard. — Si je vous dis « Brodequin, vous me répondez « Mutine » ? Je n’ai jamais vu une femme, ou un homme, devenir rouge pivoine ainsi. Elle pince des lèvres, tremble un peu, je vois distinctement des fines gouttes de sueur perler sur son front : elle est décidément à croquer ! — Vous… vous avez dit q… quoi ?— Vous savez très bien ce que je viens de ...