Mutine
Datte: 24/10/2017,
Catégories:
fh,
grosseins,
fépilée,
telnet,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
confession,
coupfoudr,
internet,
... prend, petit à petit, goût à s’exposer aux regards avides, c’est flagrant sur les derniers envois, même en censurant son doux visage. Je me souviens aussi de la photo, celle où elle arbore des lèvres luisantes de sperme, celle-ci créa à l’époque un véritable déluge de commentaires, de mails et de notations. J’en fus le premier surpris. Maintenant, avec le recul, je comprends mieux… Je me répète, je radote sans doute… Mutine adore les sucettes, les gâteries, ce pouvoir qu’elle possède sur le sexe d’homme, cette façon bien à elle de le rendre dur, qu’il gonfle, les frémissements de la tige, les veines qui palpitent sous sa langue, le gland pourpre, jusqu’à l’explosion finale, puis ce dessert qu’elle déguste sans retenue… Je ne devrais pas regarder ces photos que j’ai pourtant vues tant de fois, des dizaines, des centaines, des milliers, sans doute, de fois. Mais j’y reviens toujours comme porté par une sombre nostalgie, un peu comme l’émigré qui a fait fortune au loin et qui revient pourtant finir ses jours dans la contrée misérable de son enfance. Finir ses jours… Sombre idée, trop sombre idée. Mais je sais que j’ai du ressort. Je l’ai prouvé récemment en commençant une nouvelle série de photos, une nouvelle approche, un nouveau look. Oui, je sais, je répète mes erreurs, mais c’est si bon d’être une sorte de Pygmalion, presque undeus ex machina… Même si ça peut coûter cher ! Très cher ! Trop cher ! J’ouvre les yeux en cette belle journée, le soleil inonde la chambre. Je ...
... cligne des yeux, je sens son parfum. Elle est là, juste à côté de moi, ses cheveux épars sur ce grand oreiller blanc, son visage enfantin endormi, ses lèvres pulpeuses entrouvertes, son épaule nue qui émerge du fin drap. Elle est là, bien là, j’en ai encore su quelque chose cette nuit, une nouvelle nuit de folie bien concrète avec son corps si délicat qu’elle m’a offert, ses bras autour de mon cou, ses griffes dans ma peau, ses jambes agrippées à moi, une Mutine bien réelle, éloignée des pixels de mon écran, une femme bien à moi, pour moi. Le plus délicatement, pour ne pas la réveiller, je m’assieds. Je suis heureux, tout simplement heureux qu’elle soit avec moi depuis quelques semaines. Tout s’est joué à si peu de choses ! Ce soir-là, elle hésitait, elle tergiversait, elle ne savait plus quoi faire. Je savais que peu de chose, un mince détail pouvait la faire basculer d’un côté ou de l’autre. Une seule parole pouvait être malheureuse, voire un seul geste. C’est alors que, pour une raison inconnue mais que je bénis, l’air desMots Bleus a résonné dans ma tête : Je lui dirai les mots bleus - Les mots qu’on dit avec les yeuxUne histoire d’amour sans paroles - N’a pas besoin du protocoleEt tous les longs discours futiles - Terniraient quelque peu le style… Oui, tous les mots bleus, ceux qui rendent les gens heureux… Alors, j’ai dit ces mots bleus, ceux que je ressentais au fond de moi, j’ai ouvert mes bras, elle s’est blottie contre moi, et plus jamais, je ne la laisserai partir ! ...