1. Mister Hyde - 9


    Datte: 16/01/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... feuilletant un catalogue sur le web. Il y cherchait tout autre chose mais c’était ce « crochet » qu’il avait découvert. A partir de là, il ne lui fallut pas penser beaucoup pour déceler l’usage qu’il en ferait. Il était enchanté du résultat. Avec un bémol cependant. Il était persuadé, malgré l’aveu qu’elle lui en avait fait, que le fantasme de sa femelle ne s’arrêtait pas là. Vouloir être prise par deux hommes à la fois, même si sa morale le réprouvait, c’était encore du domaine de l’acceptable, elle pouvait donc l’admettre et le confesser. Cependant, ce qu’il avait décelé à travers les hésitations, les silences et les non-dits de Frédérique, était une réalité toute autre : le véritable rêve qu’elle mûrissait, c’était un quartet dont elle serait l’unique élément féminin. Or, bien que l’idée fût en germe dans son esprit, elle refusait de l’accepter ; pis, elle la combattait, la niait. Mais n’en était pas moins excitée. Lorsque les derniers spasmes de la jouissance s’éteignirent en elle et qu’elle mît moins d’ardeur à le sucer, Frédéric rangea sa queue dans son pantalon. Elle avait eu du plaisir, c’était tout ce qui comptait pour lui. Il délivra la chevelure, extirpa sans à-coup le crochet et libéra la jeune femme de son emprise. Doucement, il la prit dans ses bras et la porta jusqu’à son lit. *** Il avait soif et faim aussi était-il descendu jusqu’à la cuisine. Il la retrouva à genoux sur le sol, juste devant la cheminée. - Tu devrais être au lit ! - Votre plaisir… - Mon ...
    ... plaisir est que tu dormes. - Comment pourrais-je… - Faut-il que je te punisse ? Frédérique baissa les yeux mais ne bougea pas. - S’il faut en passer par là pour… - Il faut en passer par là pour que tu apprennes à obéir sans discuter. Il faut en passer par là pour que tu cesses de croire que c’est toi qui mènes le bal. Ta punition, ce soir, c’est d’aller au lit. Sans moi. Contrairement à ce que j’avais projeté. Bonne nuit. Sur ces paroles, il éteignit la lumière et se vautra sur le canapé. Quelques bruits plus tard, Frédérique se drapait dans les couvertures. *** Le songe de Frédéric avait un parfum de réalité, inégalé. Les lèvres, la langue, les mains de Frédérique s’appropriaient son sexe et le suçaient, le caressaient, comme jamais il ne l’avait imaginé. Il rêvait avec tant d’acuité que même la chevelure de sa femme crissait sous ses doigts. Il allait jouir, c’était inéluctable. Il allait jouir et elle, le boirait… *** Frédéric ouvrit les yeux. La première chose qu’il vit fut ma chevelure blonde de sa femme. Il n’en crut pas ses yeux. Toute la nuit il avait rêvé d’elle. Rêvé ! Le fait qu’elle fût à ses côtés relevait de l’impossible : elle lui avait obéi et était sagement couchée dans son lit, à dix mètres de lui. Dix mètres ! Une distance infranchissable. Pourtant il touchait ses cheveux, respirait son parfum… Mais non ! Elle était loin et il dormait, il rêvait ! La réalité qu’il croyait vivre était un rêve, rien qu’un rêve. Il se leva. Seule la perspective changea. Frédérique ...
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