1. Les Anges boulangères


    Datte: 19/01/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    ... jour c’est l’autre. Enfin, on le sait, les deux glands sont tout aussi gros l’un que l’autre et tout pareil ont du mal à entrer. Nous on aime ça. Les papillons de nos ventres ouvrent leurs ailes pour accueillir ces têtes de dragon. Des dragons qui crachent du feu, qui stroumpfent du stroumpf. Nous, on est filles et on a coeur mandarine et des entrailles trempées capables d’éteindre la lave en fusion qui jaillit de leurs feux grégeois de marins byzantins un peu pirates. Après on se rendort aussitôt pour profiter des dernières heures de nuit avant l’ouverture de la boulangerie et l’arrivée en rangs serrés des clients du matin en quête de baguettes, de chocolatines ou de chouquettes. Les pâtissiers apaisés sont allés rejoindre le laboratoire et leur copain pour enfourner les croissants et autres viennoiseries dans le grand four brûlant. Et nous, on dort encore un peu, du sommeil du juste, encafournées ensemble serrées sous la couette ventres, dégoulinants des offrandes des garçons, à touche de touffes façon velcro et jambes emmêlées. Douche aprés réveil par l’iPhone tyrannique et visage un peu chiffonné on rejoint nos trois maris à la boulangerie en culotte et brassière sous nos blouses légères marquées Ange avec ...
    ... logo aréolique suggestif. Moi, chaland coquin, j’avais entendu leur discourades et je pensais, alors le boulanger n’a-t-il pas lui, aussi, son moment ? Est-il lui mari marri ? Que nenni s’écrièrent les anges boulangères chaussées de lunettes à grosses montures noires, les blouses gonflées de beaux nibars juvéniles arborant des aréoles aux tétons saillants parfaites répliques des logos auréoliques de leurs casquettes. Et ces logos on les voyait partout sur les longues poches de papier servant à emballer les baguettes, sur les cartons légers dépliés dans lesquels elles rangeaient les briochettes, sur le papier déroulé de cylindre qui leur servait à emballer tout ce que chacun venait ici acheter et qu’elles pliaient et fermaient d’un petit bout de scotch. Elles m’ont dit, le boulanger, lui, fait la sieste. La sieste d’un mari boulanger, c’est bonheur absolu depuis début d’après-midi après le café jusqu’à réouverture de la boutique à seize heures. Surtout que c’est notre mari préféré à nous vu qu’il est costaud et endurant comme un athlète de compète et double triple sans relâche sur chacune de nous. *** Enfin tout ça pour vous dire, mon bon monsieur, qu’ici, on a besoin de personne, avec ou sans Harley Davidson. 
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