1. Un quiproquo qui tombe à propos.


    Datte: 21/01/2021, Catégories: fh, extracon, cocus, hotel, vengeance, facial, Oral préservati, pénétratio, fsodo, Partouze / Groupe attache, confession,

    ... et sors. La rue est déserte. Notre quartier est en pleine rénovation. On vit dans la poussière et les bennes de béton. Un tour d’immeuble. Un autre tour et je sens que je me calme. Mais quoi faire, entrer ? La salope est sûrement encore là, elle a tout ce qu’il faut pour réveiller un homme défaillant. Et tous les deux savent que l’enjeu est peut-être ce poste fixe. Finalement je la comprends. Les temps sont durs pour les jeunes. Ce sont les décideurs qu’il faudrait punir, car ils profitent. Oui, mais merde, si ce sont celles qui couchent qui gagnent, combien d’entre nous seraient à la rue. Juste en face notre immeuble, le restaurant n’est pas encore rasé. Il le sera en dernier, lorsque le bâtiment nouvellement construit lui permettra de migrer. Nous connaissons son propriétaire. Cela nous arrive d’y dîner lorsque j’ai la flemme de faire à manger. En attendant, il a transformé sa partie hôtel, d’à peine une étoile en chambres au mois pour certains ouvriers du chantier. J’y entre. Malgré l’heure tardive, quelques hommes bavardent. Des émigrés pour la plupart. Enfin j’imagine, car les conversations se taisent alors que j’avance vers le comptoir. — Madame C… Quelle surprise, votre mari n’est pas avec vous ?— Non, je suis toute seule.— Ah ! Et qu’est-ce que je peux vous offrir. C’est un peu tard pour dîner, il ne me reste pas…— Non, je n’ai pas faim. Servez-moi une vodka.— Vodka orange ?— Non, sèche. Les conversations reprennent et le panel de langues est varié. Le plus étonnant ...
    ... c’est que le français soit parlé par certains. Ah, le français, véhicule de notre culture ! — Une autre, s’il vous plaît. Le patron me regarde drôlement, mais me sert. — Une autre.— Madame C… Vous êtes certaine ? D’habitude vous ne buvez pas d’alcool. Votre mari…— Laissez cet enfoiré où il est. Servez-moi. Il s’exécute. — Excusez-moi, ce n’est pas votre faute.— Je vous en prie, mais si je peux vous aider…— Malheureusement, vous ne pouvez pas. Personne ne peut. Je suis cocue. Je n’ai pas parlé très fort. Je n’ai pas la culture de la pleurnicherie que l’on affiche. — Pardon ?— Actuellement mon mari baise une jeune pute dans ma propre chambre, juste en face.— Oh !— Oui, « Oh », comme vous dites.— Si je peux vous aider.— Merci Rachid, mais c’est la vie. Et puis réfléchissant : — Vous n’auriez pas une chambre de libre. Je me vois mal rentrer chez moi et coucher dans ma… Brou, rien que d’y penser j’ai des idées de meurtre.— Une chambre. C’est-à-dire que je ne loue pas à la nuit. C’est plutôt à la semaine ou au mois.— Ça ne fait rien. Je vais aller en ville. Servez-moi une autre vodka. Il voit bien que je suis décidée à ne pas rentrer et que tout cet alcool n’est pas bon pour moi, surtout si je prends ma voiture. — Peut-être que je peux vous dépanner. Pour une nuit. Mais vous savez, ici c’est simple, très simple. Je n’ai pas fait de travaux depuis des années, depuis que je sais que je dois déménager.— Je n’ai besoin que d’un lit. D’ailleurs je n’ai rien avec moi. J’ai tout laissé.— ...
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