La promesse du commissaire Askhor - Histoires de Sexe

La promesse du commissaire Askhor

... taille fine. Un masque recouvre la partie supérieure de mon visage et mes yeux d’un gris d’acier embrassent les alentours d’un regard. Je me penche vers le baron de la drogue en posant mon genou droit contre ses reins. Je me saisis de ses poignets pour les lui retourner dans le dos et les lier ensemble à l’aide d’un lacet d’or scintillant. Le malfrat pousse un grognement dans son sommeil. Bientôt, il dormira dans une cellule froide et humide pour de nombreuses années. Sur cette pensée, j’achève le solide nœud avec une satisfaction saisissante. Il faudra du temps aux trafiquants de drogue de la ville pour se remettre de ce coup et se réorganiser. Brusquement, des mains agrippent mes énormes seins ronds par derrière et me tirent en arrière. Mes tétons forment de petites protubérances apparentes dans le tissu élastique de ma tunique et mon agresseur en profite pour les pincer violemment. Ses doigts me tordent les mamelons méchamment et un cri rauque s’échappe de mes lèvres. En réponse à cette agression, j’écrase instinctivement le pied que j’aperçois derrière moi. Mon talon haut s’enfonce à travers le cuir de la chaussure et mon assaillant me libère en reculant de plusieurs pas. Je reprends mon souffle quelques instants, puis je me retourne pour découvrir l’un des lieutenants du baron de la drogue. Je croyais qu’ils s’étaient tous enfuis en me voyant, mais j’avais tort. Mes lèvres se pincent en une mince ligne pâle et je m’élance vers lui dans un bond prodigieux faisant claquer ...

... ma cape dorée dans les airs. Le malfrat n’a pas le temps de réagir que ma jambe se détend et le frappe en pleine poitrine. Il s’écroule au sol à l’instant même où les voitures de police arrivent dans la ruelle. Leurs phares m’éblouissent quelques secondes et les portières s’ouvrent rapidement. Plusieurs policiers me mettent en joue. Certains s’exclament : — C’est Angel Gold ! Ceux-là savent que les balles ricochent sur ma peau sans me blesser, car ma réputation me précède. Un sourire étire mes lèvres rouges et charnues en un sourire radieux. Sans autre forme de préambule, je m’élance vers le mur du restaurant pour y prendre appui et disparaître sur les toits. Dans la ruelle, j’entends un policier s’étonner : — Elle a mis ce baron de la drogue hors d’état de nuire et ce, sans l’aide de quiconque !— La ferme ! s’écrie le commissaire Askhor. Cette super-héroïne se moque de nos lois en faisant sa propre justice dans la ville. Un jour, je parviendrai à l’arrêter et à la mettre derrière les barreaux… Qu’est-ce que vous attendez ? Embarquez-moi ce malfrat et jetez-le dans une cellule du commissariat de police.— Oui, commissaire. Cet homme aux larges épaules et à la mâchoire forte me déteste depuis que je me suis mise en quête de laver les rues de cette ville. Je suis convaincue qu’il éprouve un sentiment d’impuissance devant les exploits que je suis capable d’accomplir. À de nombreuses reprises, les journaux l’ont ridiculisé en mettant en exergue ses échecs et faisant mes louanges. ...