Union - Histoires de Sexe

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... la fait sursauter, l’écran est vide, plus personne sur le bureau : — Dyna ? Vous pouvez venir…— J’arrive, Maître. Revenue dans son propre bureau avec Jo, elle la fait asseoir pour lui retirer le bandeau de cuir puis décoller avec douceur les sparadraps qui maintenaient les tampons sur les yeux. Jo sourit : — C’était vraiment bon. Le Maître a été très doux. Jo regarde Dyna comme si elle attendait une demande de sa part. Rassasiée peut-être, perturbée certainement, Dyna n’a plus d’envies sur le moment. Elle regarde Jo avec gentillesse : — J’en suis heureuse pour toi, c’est bien.— M’autorisez-vous à me rhabiller ? Il faudrait que je retourne au travail !— Bien sûr, Jo. Vas-y. Calmement, Jo enfile ses vêtements puis va devant le miroir pour se recoiffer et rectifier son maquillage. Sur l’écran de l’ordinateur apparaît une feuille sur laquelle est noté : « 600 € ». Dyna compte la somme et présente les billets à Jo qui rougit : — Je m’en voudrais de vous désobéir, Dyna, et encore moins au Maître, mais je n’ai nul besoin de cet argent. Je ne suis pas une prostituée et je ne viens ici que pour le plaisir que j’éprouve. Mais, si la volonté du Maître est de me rabaisser, j’accepterai, bien sûr… Sur l’écran, un papier avec deux mots :« Laissez tomber ». — Le Maître n’insiste pas. Tu peux t’en aller. Dyna se rapproche de Jo et, discrètement, lui remet son petit papier. Après la sortie de Jo, le Maître appelle : — Je suis très satisfait de cette journée. Je n’aurai plus besoin de vous, ...

... vous pouvez rentrer chez vous et n’oubliez pas votre prime… Prenez les six cents euros.— Merci Maître. À demain. En chemin, Dyna achète des petits fours et une bouteille de champagne. Chez elle, après la douche, elle s’habille plutôt sexy : un corsage gris clair semi-transparent sur un soutien-gorge en dentelles blanches – à son âge, malheureusement, sa lourde poitrine n’a plus le tonus nécessaire pour se passer de cet accessoire – et une jupe gris foncé courte et serrée sans rien dessous comme elle en a maintenant pris l’habitude. Aux pieds, de simples ballerines noires confortables. Un peu après 20 h, la sonnette annonce l’arrivée de Jo. Elle doit sortir de son travail car elle porte les mêmes vêtements que tout à l’heure. Dyna la fait asseoir dans le canapé et elle-même s’installe sur une chaise de l’autre côté de la table basse. Après quelques propos d’accueil de circonstance et sans importance, Dyna rentre dans le vif du sujet : — Je travaille pour le Maître depuis plus de trois semaines et je suis encore incapable de cerner son caractère. Tantôt il est dominateur, tantôt il est affable, tantôt il exige, tantôt il demande conseil. Tu l’as vu bien moins longtemps que moi mais dans des circonstances telles qu’il s’est sans doute révélé plus profondément à toi qu’il ne l’a fait pour moi durant nos relations de travail.— Ce n’est pas facile de vous répondre, moi aussi j’ai rencontré deux hommes très différents. Cependant mon métier m’a appris à juger les gens rapidement.— Et ...