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La déchéance de Sophie Ch. 04
Datte: 25/10/2017, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,
... bien...j'ai besoin de rentrer". Un silence, puis sur un ton agacé. -"Très bien puisqu'il le faut. Nous en reparlerons demain". Il raccrocha sans me laisser le temps d'ajouter quoique se soit, ce qui m'arrangea bien. Je me levais alors et en me détaillant, je constatais les dégâts qu'avait occasionné cette longue journée. Mon corps était en sueur ce qui avait eu pour effet de coller mes seins tendus au tissu blanc. Rien n'était plus laissé à l'imagination. Mon siège était bel et bien trempé, mon léger string n'ayant pas pu absorber toute la cyprine que mon sexe malmené avait produit. Me protégeant pudiquement de mes éternels dossiers, je me ruais plus que je ne marchais vers le parking. Le trajet jusqu'au repère de mon bourreau fût un véritable supplice. Les salves de vibrations se succédaient de plus en plus rapprochées et plus d'une fois je faillis manquer mes virages. Je me garais n'importe comment, devant un arrêt de bus je crois mais je m'en fichais. Dans l'escalier une dernière série manqua me mettre à genoux. Je gémissais et bavais même. Quand je frappais avec empressement à la porte, j'étais devenue une loque. Il prit son temps bien entendu et moi je tambourinais de plus en plus fort, au point que la porte d'à côté s'ouvrit. Un homme d'une cinquantaine d'années avec un ventre à bières et un marcel constellé de tâches de graisses me regardait l'air de se demander ce que je fabriquais. J'arrêtais momentanément de cogner sur la porte et détournais les yeux, l'air gêné. ...
... -"Entre à quatre pattes, chienne!" L'ordre qui venait de l'autre côté avait été sec et puissant. Nul doute que le voisin l'avait entendu lui aussi. Je rougis comme une écolière mais dans mon urgence me laissais tomber sur le carrelage sale et entrais sous son regard perplexe. C'est donc en position de suppliante que je parvenais dans le salon. Eric était assis sur le canapé et achevait de se confectionner un sandwich. Il était nu et son sexe pendait entre ses jambes écartées. Devant lui, la table basse était encombrée de victuailles et au mur la télé jouait un air déjà vu ou très ressemblant à ce que j'avais aperçu la dernière fois. Tout en terminant de préparer son repas il m'indiqua du doigt le sol à ses pieds. Je me positionnais à genoux là où il le voulait et attendit son bon vouloir. Je ne disais rien et le simple fait de réfléchir m'était d'une difficulté extrême. -"Enlève ton haut et ta jupe, garde le reste!" Alors que je faisais mine de me relever pour me déshabiller, il m'appuya sur l'épaule et me rabaissa au sol. -"Je ne t'ai pas dit de te lever je crois" dit-il -"Pardon Monsieur" Répondis-je instantanément. J'ôtais tant bien que mal mon chemisier trempé et me déhanchais de manière impudique pour me libérer de ma jupe. Je me réinstallais dorénavant plus vêtue que de mes bas, porte-jarretelles et du chiffon qui était autrefois un string. Incapable de décrocher les yeux de son sexe, je constatais que ma soumission commençait à l'exciter. Et d'une manière inexplicable, ...