1. Baby-sitting (3)


    Datte: 31/01/2021, Catégories: Transexuels

    ... "premier soir". Avant de décrocher la jupe en cuir grise qui me faisait de l’œil sur son cintre, je me retournai un instant vers le miroir. Ce n’était pas par esprit de narcissisme, c’était plutôt pour constater de visu la féminité que j’étais capable de dégager. Les bas noirs brillaient et faisaient ressortir le rouge vif de la mini-jupe. Je la remplaçai par la jupe longue en cuir gris et mis sur mon bras le maxi en cuir dans les poches duquel je trouvai une paire de gants noirs en chevreau. Je revins fouiller dans la panière à linge et en sortis le chemisier de soie. Machinalement, je reniflai sous les manches pour y retrouver son odeur. En me regardant à nouveau, j’avais l’impression que je devenais vraiment Ghislaine, du moins tant que je ne regardais pas mon visage! Je retournai dans le salon, profitant à chaque seconde de l’émoi que provoquaient en moi la marche sur les hauts talons, la douceur du frottement de la jupe sur les bas et l’odeur de son parfum accrochée aux vêtements. Les talons aiguille associés à la jupe serrée jusqu’aux genoux m’obligeaient à faire de petits pas. C’était là aussi une sensation à laquelle je n’étais pas habitué, mais qui contribuait à maintenir au plus haut mon degré d’excitation. Je me forçai malgré tout à faire durer le plaisir et je résistai à la tentation de me branler à nouveau. ...
    ... itzixxuj Ne négligeant pas (malgré tout) la raison première de ma présence, je jetai un œil par la porte de la chambre de l’enfant pour m’assurer que tout allait bien. Je ramassai mes propres habits que j’avais jeté en vrac dans la salle de bain et les posai sur la patère derrière la porte. Je décidai ensuite de regarder un peu la télé pour passer le temps, sans cesser malgré tout de profiter des sensations inimitables que je tirais de mon travestissement. Je passai ainsi une nouvelle heure, puis ne trouvant pas d’émission à ma convenance, j’éteignis le poste. Un peu avant 22 heures 30, je pénétrai une nouvelle fois dans "l’espace nuit". En passant devant la chambre de Florian, j’entendis un gémissement. Je poussai la porte et compris qu’il devait faire un mauvais rêve. Au moment où je me penchai sur le lit, il entrouvrit un œil et murmura dans un demi-sommeil "Maman". Je lui répondis "Je suis là. Ce n’est rien, mon chéri, c’est un mauvais rêve, ça va passer". Ces paroles étaient sorties de ma bouche sans préméditation aucune, mais il faut croire que je m’étais vraiment tout à fait pris à mon propre jeu! Je déposai un baiser sur son front. Etait-ce à cause de l’odeur du parfum dont j’étais imprégné, je ne sais, toujours est-il que sa respiration se calma et qu’il se rendormit presque aussitôt. Je sortis sans bruit de la chambre. 
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