1. Le plateau de café (3)


    Datte: 04/02/2021, Catégories: Transexuels

    ... honnêtement et sous mes yeux le résultat était sans appel. Je portais tous les signes d’un trouble du genre. Mais comment cela était-il possible ? — Tu vois ma chérie je m’en doutais. Chut ne pleure pas, viens. Karine me prit dans ses bras, je me calais sur sa poitrine, respirant son parfum, caressant la soie de son chemisier. Elle me caressait doucement les cheveux, puis le dos. — Ce n’est rien ma chérie, je suis là, je vais t’aider. Laisse-moi t’aider à devenir celle que tu as envie d’être. Je ne comprenais plus rien, jamais l’idée ou l’envie d’être une fille ne m’avait traversé l’esprit ou si ado mais comme je pense beaucoup d’ados. Sauf que... Sauf que ma première copine m’avait quitté après que je lui ai piqué plusieurs fois des dessous. Quant à ma femme elle me traitait comme de pédale, de gonzesse quand on s’engueulait. Alors avais-je toujours eu ça en moi sans m’en rendre compte ? Alors que je reprenais mes esprits, je ne pouvais m’empêcher de continuer à caresser la soie du chemisier, il me vint alors à l’esprit que cela devait être doux à porter. — Bon maintenant que tu t’es reprise, on va s’habiller ? — Oui on va être en retard. — Pas de soucis, je vais envoyer un message pour dire que l’on est coincée et qu’on restera plus tard ce soir à Jean Paul. — Ça va aller ? — Il ne dira rien je te l’assure. — Je vais sous la douche ça va me faire du bien. — OK je te prépare tes affaires. Je sortais de la douche, cela m’avait remis en forme. — Tu te sens mieux ma puce ? — ...
    ... Ça va bien merci. — Tes affaires sont sur ton lit — Merci J’entrais dans ma chambre, sur le lit, ma jupe noire, le chemisier blanc, un ensemble shorty et soutien-gorge en dentelle blanc, des collants noirs. — Je ne vais pas porter ça. — Mais si ma chérie, tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux habillée en femme. Je passais le shorty, le soutien-gorge ainsi que le collant, après le chemisier, la jupe qui me faisait tellement envie et que j’adorais porter m’attendait. Alors que je restais à la regarder, Karine entra dans la chambre. — Tu n’as pas encore fini ? — Je ne peux pas Karine, je ne peux pas mettre une jupe pour aller au travail. — Tu as enfilé quasiment toute la tenue. Ce n’est qu’une jupe. Tiens prend la. Elle me la tendit. Une fois dans les mains, je me penchais pour l’enfiler, la remonter sur ma taille. Karine ferma le zip dans mon dos. Quelle sensation, je me sentais bien, je me tournais vers mon miroir, non en fait je me sentais belle, féminine, sexy. Machinalement je tirais la jupe pour l’ajuster. jsejnnp — Tu es superbe. — Merci — Comment te sens-tu ? — Bien — Vraiment ? — Je me trouve belle — Et encore tu ne t’es pas maquillée ma chérie ni coiffée. — Oui, tu peux m’aider ? — Bien sûr je suis là pour toi Christelle. Je me suis remise à pleurer mais cette fois c’était comme une délivrance, ces larmes qui sortaient, c’était comme si je me libérais de quelque chose. — Bon maintenant tu arrêtes de pleurer sinon je ne pourrais jamais te maquiller. — Karine — Oui ma ...