1. Les bonheurs de Sophie (5)


    Datte: 27/10/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... cure, il ratisse précautionneusement avec sa fourchette le mélange d’œufs et de ratatouille et hisse une louche de cette pâtée dans le creux de sa main, il approche la mixture des lèvres captives. « Je ne vais quand même pas te laisser sans manger ! Ouvre la bouche. Ouvre ! Ouvre ! » La main en coupe devant la bouche devient pressante : « Ouvre ! Ouvre ! Ne me fais pas perdre patience. » Larmoyante en dérobant sa bouche : « Monsieur… » L’alléchante visage se décompose. De sa main libre, Phil saisit la cravache et, sans grand suspens, abaisse sèchement la badine. La lanière de cuir claque sur le haut de la cuisse, y laisse une marque rouge. Un cri aigu. Et lui : « Mange ! » Estimant qu’elle ne s’exécute pas assez vite, encore une claque de la lanière sur la chair tendre pour une ecchymose superficielle et jumelle. Encore un cri. Et lui : « Mange ! » Elle lui mange dans la main. Les lèvres, maladroites ventouses, happent la nourriture et les incisives mordillent contre la paume. Quand, bouche saucée d’un jus d’aubergines, de courgettes et de tomate, le joli museau implorant relève la tête, de la morve coule du nez. Elle renifle. Ravale sa morve. Il renouvelle trois fois l’opération et la mortifiée grignote à chaque fois. Impossible d’être suffisamment appliquée, pour ...
    ... ne rien laisser, il faudrait qu’elle lèche jusqu’aux plis de la main les aliments réfractaires. Qu’à cela ne tienne, magnanime, Phil en guise de dessert, s’essuie généreusement la patte sur la joue gauche, il la barbouille d’une traînée inégale de fibres de ratatouille et de miettes écrasées d’omelettes. Elle ne moufte pas. « Il faudra aussi que tu apprennes à manger proprement. Mais nous avons fini l’assiette. Tu peux débarrasser maintenant ! » Phil sent qu’elle est sur le point de craquer. Il est indispensable de lui apporter du réconfort. « Bon, quand tu auras fini la vaisselle, je t’autorise à prendre une douche. Qu’est-ce qu’on dit Sophie ? » Le ton s’est fait menaçant. Elle a compris le principe d’humiliation. « Merci. - Merci qui ? - Monsieur… - Alors dit le correctement ! - Merci Monsieur. - Une vraie petite mule. Mais ça finit par rentrer. » Badine à la main, il la suit alors qu’elle trottine vers la salle de bain. Comme pour accélérer la cadence, Il tapote la lanière de cuir dans sa paume, il accentue ainsi le mouvement provoquant des cuisses dans leur fourreau en coton noir et, conséquence logique, le balancement du bassin s’en trouve d’autant amplifier, il n’y a pas à dire, la croupe de la jolie petite pouliche est encore plus affriolante au trot qu’au pas. 
«123»