Le fantôme
Datte: 14/02/2021,
Catégories:
fh,
bizarre,
campagne,
fsoumise,
hdomine,
vengeance,
contrainte,
Oral
attache,
baillon,
policier,
sorcelleri,
amourdura,
fsoumisah,
... des sentiments pour Desgrange ? La jeune fermière fixa le luthier avec un air horrifié et secoua la tête avec l’énergie du désespoir. Elle pleurait toujours à chaudes larmes, incapable de s’arrêter. — Donc Desgrange ne peut opérer son maléfice contre toi que sur un acte déjà non consenti… S’il en est ainsi, je vais pouvoir te libérer de cette emprise, ma chérie. Dans le livre de ta mère que j’ai récupéré, il y a une formule, une formule qui peut repousser ce genre d’attaque. Si je me rappelle bien, c’est un élixir de pierres de protection dans laquelle on glisse plusieurs feuilles de verveine fraîche. Si tu bois ce breuvage, Desgrange ne pourra plus rien contre toi. Claire ferma les yeux et se mit à sangloter. Elle avait peur de cette perspective magique qui pouvait tout aussi bien réussir que les entraîner un peu plus vers le chaos. Elle aurait voulu le dire à son fiancé mais encore sous le choc de l’agression, elle ne pouvait parler. Elle n’arrivait même pas à contrôler son corps qui tremblait de façon continue. Et son ventre à nouveau lui faisait mal, comme si on le déchirait de l’intérieur. Anita, bouleversée de voir son amie aussi souffrante, dit au luthier : — Je descends lui faire une infusion de valériane et de sauge, sinon, son malaise va empirer. Prenez un peu d’eau fraîche dans le broc de toilette sur la commode et essayez de lui bassiner les tempes d’ici à ce que je remonte.— Elle ne voudra pas que je l’approche. Regardez-la… elle est tellement recroquevillée ...
... contre le mur qu’elle pourrait presque s’y enfoncer.— Je vais dire à maman de monter. Peut-être que Claire aura moins peur d’elle.— Oui, s’il vous plait. Un instant après, Justine Fabre était dans la chambre. Alertée par sa fille de l’état de Claire, elle fit tout d’abord sortir le luthier et doucement, comme on apprivoise un animal, elle approcha un linge humide, effleura avec celui-ci la main de la fermière, puis sentant la jeune fille se raidir, elle posa sa main fraîche sur sa main : — Mon petit, tout va bien… Personne ne vous fera du mal. Vous n’êtes plus toute seule. Et je vais vous soigner. Vous ne bougerez pas d’ici avant d’aller un peu mieux. Claire tremblait toujours mais laissait la main de la blanchisseuse caresser sa main. Après une minute de cette approche douce, Justine Fabre réussit à coucher la jeune fille et à passer de l’eau fraîche sur son front brûlant. Claire lui tenait une main, comme pour la retenir, l’empêcher de partir. Ses tremblements s’étaient un peu calmés. Mais ils reprirent lorsqu’Anita revint porter l’infusion. — Calmez-vous, ce n’est que ma fille… Personne d’autre ne viendra vous ennuyer ici et je vais rester avec vous. Mais pour aller mieux, il faut boire la tisane d’Anita, d’accord ? Claire hocha la tête mais elle tremblait trop pour prendre la tasse que madame Fabre lui tendait. Alors la blanchisseuse rendit la tasse à Anita, puis, attirant doucement Claire dans ses bras, elle la cala contre elle comme un petit enfant et demanda à sa fille ...