La 206 automatique - Histoires de Sexe

La 206 automatique

... elle réalise que cela fait des années qu’elle ne les a pas portés. Dans l’escalier, elle manque plusieurs fois de se casser la figure. Thierry est surpris de la voir comme ça. Qu’est-ce qu’elle est sexy ! Il aurait envie de la culbuter sur place ! Après deux bises très chastes, elle lui explique son stratagème pour faire baisser le prix de la voiture à 500 €. Elle entrebâille le cœur-croisé pour qu’il voie les deux soutiens-gorge empilés. Il avance un doigt vers ses globes nus, elle lui met une petite tape : — Pas touche ! Elle se charge de mettre les choses au point : — Aujourd’hui, on est des amis, OK ?— D’accord.— Tu m’aides à acheter la voiture et tu rentres chez toi. C’est clair ?— Oui.— Pas de baise, hein ?— Marché conclu. Thierry aurait bien voulu la sauter. Mais après tout, depuis toutes ces années, ils n’ont jamais fait rien d’autre alors que Samia lui avait plusieurs fois dit qu’elle voulait au moins un peu de romantisme, voire de l’amour. Il a des scrupules, et en l’aidant avec cette voiture, il lui paye un peu sa « dette ». Des deux, c’est Samia la plus excitée. Elle songe à la grosse queue de Thierry et à tout le plaisir qu’elle lui a procuré… mais elle doit se retenir car c’est une voie sans issue. Le sexe, c’est son talon d’Achille. Pendant ce temps, à chaque feu rouge, les autres automobilistes reluquent la passagère. Samia est gênée qu’on l’observe. En revanche, Thierry se sent fier. Les autres peuvent bien regarder ; lui, il a eu le privilège de la ...

... chevaucher. Et pas qu’une fois… Le vendeur les attend dans une cité. Le Kadjar s’engage dans un dédale d’immeubles défraîchis avec de nombreuses voitures abandonnées sur le parking. Thierry n’a pas confiance ; il voudrait repartir. Que ne ferait-il pas pour Samia… Le GPS leur dit qu’ils sont à 500 m. Samia reprend la parole : — On achète la voiture et tu la conduis chez moi, OK ?— C’est idiot. Je récupère comment ma voiture ? Le plus simple, c’est qu’on se suive jusqu’à chez toi.— Ça fait longtemps que j’ai pas conduit, ça craint.— Tu as le permis depuis combien de temps ?— Je n’ai pas le permis, mais au bled, je conduisais un peu.— En France, il faut le permis !— T’inquiète, je vais m’entraîner, et quand j’aurai pris la confiance, je passerai le permis…— Soit… En tout cas, aujourd’hui, j’ouvre la marche et tu me suis. Le vendeur se tient à côté de la voiture. C’est un Noir portant un ample jogging gris. Au fond, trois jeunes filles discutent devant l’entrée d’un immeuble. Leurs tenues sont au moins aussi provocantes que celle de Samia. Elle comprend qu’à force d’avoir des nichons sous son nez, le vendeur est sans doute blasé. Son plan pour baisser le prix va échouer. Après de brèves présentations, c’est le tour du véhicule. Voilà la fameuse 206. Elle est très sale, à l’extérieur comme à l’intérieur. Il y a des bosses sur les ailes, les portières et les pare-chocs. Il y en a même une sur le toit ! Thierry demande au vendeur d’ouvrir le capot afin d’avoir l’air d’un expert… même s’il ...