Monsieur a bien de la chance...
Datte: 16/02/2021,
Catégories:
fh,
ff,
fsoumise,
cérébral,
Oral
nopéné,
attache,
yeuxbandés,
fouetfesses,
... offrir votre bouche, mais pour une fois il déclina votre invitation. Il fit passer votre pull par-dessus vos épaules. Vous avez levé les bras en l’air pour l’aider. Puis ce fut la bretelle du soutien-gorge qui glissa sur vos bras, la jupe qui tomba à vos pieds. La violence le prit en un instant. À peine débarrassée de vos habits, vous étiez collée au mur de pierre. La main d’Hadrien se posa sur vos fesses. Vous avez souri intérieurement. Ses doigts seraient bientôt en vous. Puis vous fûtes attachée à la fameuse poutre, et le bandeau recouvrit vos yeux. Vous avez entendu Hadrien marmonner. Il vous sembla reconnaître les mots « champagne » et « caviar ». Lisait-il une carte ? Il y eut ce moment que vous appréciiez par dessus tout. Celui de l’attente. Celui de l’offrande. Quand les liens vous maîtrisent, quand vous êtes privée de la vue, quand vous êtes à sa merci. Vous ne pouvez vous empêcher de mordre votre lèvre inférieure.« Que va-t-il faire de moi aujourd’hui ? Où posera-t-il sa main en premier ? Sera-t-il tendre, brutal… très brutal ? » Vous essayiez d’interpréter ces bruits de sac que l’on pose, de fermeture Éclair qui glisse. La cravache vous cingla les fesses et vous arracha à vos réflexions. Vous comptiez en silence :« … sept, huit, neuf… tenir jusqu’à dix sans crier… onze… » Votre premier cri ; un soulagement, un soupir… il serait fier de vous, vous le saviez. On frappa à la porte. Le silence se fit. C’est alors que vous avez compris. Hadrien avait passé commande ...
... auprès d’un traiteur, et la livraison arrivait. Un autre plaisir vous attendait. Peut-être partageriez-vous ces victuailles comme de vieux amants ? Peut-être au contraire exigerait-il que vous le serviez à genoux ? Qu’importe, vous aimiez ces moments de profond abandon où vous étiez entièrement soumise à ce diable d’homme. Vous commenciez à vous détendre. Puis vous l’avez entendu dire « Traversez donc la chambre pour tout déposer sur la table du fond. » Les pas de la livreuse s’arrêtèrent net. Elle se trouvait derrière vous, à moins d’un mètre. Vous sentiez son regard sur vos courbes, sur votre dos. Hadrien avait-il déposé le fouet et le gode noir sur la table ? Les menottes étaient-elles déjà sur le lit ? Qu’allait-on penser de vous ? La livreuse déposa son plateau, encaissa. « Monsieur a bien de la chance… » l’avez-vous entendue murmurer, mi-envieuse, mi-gênée. Une image traversa votre esprit : il allait inviter cette fille à se joindre à vous. Vous en aviez déjà parlé. Bien sûr, vous aviez levé les yeux au ciel ce jour-là.« Les hommes sont tous les mêmes : il ne leur suffit de vous charmer, de vous conquérir, de vous coucher dans leur lit et même de vous y attacher ; il faut qu’ils fantasment sur des plans à trois. Ce sont d’éternels enfants qui veulent toujours plus de jouets… » aviez-vous pensé. Quand il avait insisté, vous aviez promis d’y réfléchir. Vous vous étiez souvenu de cette amie d’une amie rencontrée l’été de vos seize ans lors de ces vacances en Provence. Vos ...