Dans les dunes
Datte: 19/02/2021,
Catégories:
hhh,
vacances,
plage,
Oral
hdanus,
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Pour beaucoup d’entre nous les vacances restent le but d’une année de travail. Point de mire, ligne d’arrivée, but ultime, il suffit souvent de s’imaginer sur la plage, le corps alangui sous un ciel sans nuage, implacablement irradié par un soleil de plomb, pour que les affres d’une journée de déprime hivernale s’estompent. Comme pour vous, lorsque je m’imagine en vacances, les souvenirs affluent et je peux ainsi rester de longs moments à revivre ces instants phares, durant lesquels nous basculons en dehors de la grisaille du quotidien. * * * * * C’était lors d’un été, il y a déjà quelques années de cela. Je vivais encore mon attirance pour les garçons comme un fardeau dont j’espérais pouvoir me débarrasser, sans pouvoir pour autant me passer de fantasmer sur tous les beaux mecs que je croisais et les convoquer tous les soirs dans des masturbations aussi solitaires que torrides… Au hasard de lectures dans la presse dite spécialisée, celle que l’on achetait honteusement en un temps où Internet et l’hypermarché mondialisé du sexe en ligne n’existaient pas encore, j’avais lu qu’une plage naturiste de Camargue était déjà aussi célèbre pour le nombre de gays qui hantaient ses dunes que pour les flamands roses qui résidaient dans les marais salants avoisinants. C’est ainsi que, lors d’une déjà très chaude journée de juillet, je me retrouvai, sac de plage sur le dos, garni des indispensables crèmes solaires, bouteille d’eau, serviette et polar, marchant en bordure du rivage en ...
... direction du paradis naturiste, laissant de côté les familles nordiques dispersées pour la journée autour de leurs parasols, parents offrant leurs fesses imberbes au dieu Soleil et enfants blonds creusant le sable en criant. Au bout de quelques centaines de mètres, les familles laissaient enfin la place à des congénères, garçons seuls ou en couples, dont le bronzage témoignait d’une parfaite assiduité dans la fréquentation du lieu. Je ne tardai pas à m’arrêter, l’installation fut rapide, la serviette posée sur le sable, le short et le t-shirt rejoignirent sans tarder l’intérieur du sac et je me retrouvai nu devant la mer. Sentir sur ma peau la chaleur des premiers rayons de soleil me fit frémir de plaisir. Je passai la première heure à accumuler cette énergie solaire, à sentir mes pores se resserrer sous la chaleur, alternant bains et bronzage, je jetais discrètement un œil sur mes voisins de plage, complices présumés partageant apparemment avec la même délectation le rituel de l’été. Ce qui me permit de voir le beau garçon qui se tenait à ma droite quitter régulièrement sa serviette pour aller se camper sur la dune en arrière, scrutant du regard les arrières de la plage. Son manège m’intrigua jusqu’à ce qu’un autre garçon surgisse des buissons et s’approche de lui. Les corps se frôlèrent et avant que j’aie pu me poser une question, ils s’embrassaient fougueusement puis quittèrent mon champ de vision. Ce n’est qu’au bout de plusieurs cycles de baignades - séchages que je les vis ...