Vally - Histoires de Sexe

Vally

... qu’ils aient éjaculé en nous, s’écartent, allument une cigarette, et s’isolent en eux-mêmes derrière un écran de fumée, absents, avec des yeux vitreux aussi expressifs que ceux des poissons gisant sur la glace à l’étalage du marché. Comme si d’avoir approché un instant, par leur plaisir, et encore plus par le nôtre, l’immense pouvoir de la vie et de sa joie, ils en avaient peur, et qu’il leur fallait s’en protéger. Peut-on être plus stupide ? C’est tellement bon, et important pour nous de revenir très lentement de notre extase, tout en tendresse. Quand elle peut parler, elle me dit : — Merci, Béatrice chérie. Tu es vraiment merveilleuse. Tu m’as donné si généreusement un plaisir absolument sublime. Je t’aime, tu sais, et grâce à toi, je me sens extraordinairement bien, dans tout mon être, et au plus profond de moi, sans jeu de mot, dit-elle en rougissant un peu. Sans jeu de mot ? Pas si sûr me dis-je, elle est bien branchée sur son pouvoir de s’ouvrir, et d’être pénétrée, cette fille. Sa langue a dit tout haut ce qu’elle pense tout bas. Après un silence, elle enchaîne : — Tu as entendu ma conversation avec mon mec ?— Je t’ai entendue parler, mais j’étais si absorbée par mes caresses sur ton corps si ravissant et si sensible, que je n’ai rien perçu d’intelligible. Pourquoi demandes-tu ça ?— J’ai dit à mon copain que j’étais souffrante, et que nous ne nous verrons pas aujourd’hui ni même demain. Comme ça, je peux rester avec toi toute la nuit, si tu le veux, bien sûr.— Eh ...

... bien, on dirait que tu aimes ce que nous faisons ensemble !— Je croyais que tu t’en étais déjà aperçue ! Oui, c’est bien vrai que j’aime énormément être avec toi, de la façon nouvelle que nous avons découverte, je veux rester surtout pour de rendre tout ce que tu m’as donné, j’y tiens beaucoup.— Je te l’ai déjà dit, cela a été aussi bon pour moi de te faire jouir que si j’avais joui moi-même, ce dont je ne me suis cependant pas privée, je te l’assure.— Je te crois volontiers, mais justement, je te le demande aussi parce que j’ai vraiment très envie de te caresser à fond à mon tour, et que je suis certaine que j’en éprouverai moi-même énormément de plaisir. Tu vois, c’est aussi égoïste, ce n’est pas parce que je me sens obligée.— D’accord, ma toute belle, tu passes la nuit avec moi, et je t’offre mon corps, tu en fais tout ce que tu veux.— Chouette ! Je t’adore ! Elle se retourne joyeusement face à moi, et m’enlace, se cale entre mes cuisses qui s’ouvrent pour l’accueillir, presse amoureusement et délicieusement son corps contre le mien, m’embrasse fougueusement d’abord, et peu à peu, sa langue explore ma bouche, qui lui répond en harmonie, avec de plus en plus de douceur et de volupté. Elle me trouble énormément, et mes mains se réjouissent de tenir et d’écarter un peu ses fesses si rondes, et si douces. D’instinct, je le fais avec rythme. Tout doux, j’écarte, et je relâche, en alternance. J’imagine facilement sa fente juteuse et souple qui suit le mouvement que j’impose, ...