1. Juste une fois... (Trouvée sur le WEB)


    Datte: 23/02/2021, Catégories: Première fois

    ... calme ! Qu’est-ce qu’il a dit, déjà ? « Si vous le désirez, ma chambre est au numéro… » » Non, impossible de m’en souvenir ! Tout au plus étais-je à peu près certain que c’était dans les 200 ou les 300, soit au deuxième ou au troisième. Bien maigre estimation.Je suis ressorti en proie à un terrible doute : Quelles étaient donc les intensions de Lison en rejoignant le vieux dans sa chambre ?Malgré les évidences, je ne pouvais me résoudre à envisager la réponse la plus probable…Non, pas ça. Tout mais pas ça !Il fallait que je fasse quelque chose. Je ne pouvais pas laisser faire ça !J’aurais dû avoir le culot d’aller frapper à toutes les portes jusqu’à trouver la bonne.Mais cela allait contre ma nature discrète et un peu réservée.Et puis je dirais quoi ? « Excusez-moi, m’sieur dame, je cherche ma femme, elle est avec un homme dans une chambre dont j’ai oublié le numéro. »Non, ridicule !J’ai erré dans les couloirs du deuxième et du troisième, comme si l’inspiration allait me revenir sur place.Je m’arrêtais par endroits en essayant de capter des sons et en espérant ne pas me faire surprendre en train d’écouter aux portes.A un moment, j’ai entendu les bribes d’une conversation entre un homme et une femme. La voix de l’homme me rappelait quelque chose…J’ai regardé le numéro : 314, mais oui, c’était ça !D’instinct, j’ai toqué à la porte…Je ne savais pas ce que j’allais dire mais je savais déjà que l’autre allait prendre un bourre-pif mémorable.« – Oui ? »Merde ! C’était pas lui.« – ...
    ... Euh… Vous ne sauriez pas si tre s’milqu’uina fauet… »« – Pardon ? »« – Euh, non rien ! »J’ai fait demi-tour, comme un abruti.« – C’était qui, chéri ? »« – J’en sais rien, un mec bizarre. »Quel con !Dépité et peu fier de moi, je suis retourné dans la chambre.Après tout, Lison n’allait pas tarder à revenir de toute façon. Je ne pouvais croire qu’il en irait autrement. Sa conversation lui avait plu, elle avait eu envie de la continuer un peu plus longtemps. Il ne fallait pas que je me mette martel en tête pour si peu.Mais les minutes passèrent sans nouvelle de Lison… des minutes qui firent bientôt une heure…J’avais l’esprit embrouillé. Incapable de penser à autre chose, je ruminais des idées noires sans queue ni tête, seul, assis sur le lit double même pas défait.Bien-sûr, à froid je me dis maintenant que j’aurais pu tenter quelque chose de fou, genre appeler l’hôtel et faire une fausse alerte à la bombe pour obliger tout le monde à sortir mais j’étais trop anéanti pour y penser.Et quelque part, au fond de moi, revenait cette impression dérangeante : Lison était partie rejoindre l’autre de son plein gré. Personne ne l’y avait obligée.Aller contre ça c’était aller contre sa volonté. Et je l’aimais trop pour ne pas m’y soumettre, même si ça me ravageait les trippes.Encore de longues minutes à attendre.Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire ?Imaginer ma femme dans les bras de cet homme était au-dessus de mes forces. A chaque fois que j’envisageais la chose, un frisson nauséeux me ...
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