1. Solitaire


    Datte: 23/02/2021, Catégories: fh, inconnu, bain, Masturbation intermast, Oral pénétratio, sf, nature,

    Depuis combien de temps est-ce que je suis sur ce monde ? Six mois, voire plus ? Difficile à dire. Les journées sont bizarres ici. Le gros soleil bleu se lève le premier, suivi par le petit orange environ deux heures plus tard. À ce moment, la température devient infernale. Sans parler de l’humidité de cette foutue jungle, qui s’étend à perte de vue. Ici, il pleut un jour sur deux. Même les journées sans pluie sont proches du cent pour cent d’humidité. Et les nuits sont trop courtes, cinq ou six heures contre presque vingt heures d’ensoleillement. On est proche du centre de la galaxie, alors ici les nuits sont presque aussi lumineuses que la journée. Et la lune de ce monde est rouge, monstrueuse et enveloppée d’une brume digne d’un mauvais film d’horreur. Je suppose que ce sont ces conditions particulières qui font que la flore de cette planète a une croissance aussi agressive. Se déplacer est un vrai calvaire tant la végétation est dense et se régénère vite. Trouver de la bouffe est au contraire un jeu d’enfant. Il y a des dizaines de plantes sur ce monde qui ont au moins une partie comestible. Il y a bien quelques animaux, mais ils sont tous petits et trop agiles pour être attrapés. Je traîne malgré tout en permanence mon pistolet à particules thermiques, par mesure de sécurité. J’ai déjà aperçu un animal assez massif pour faire de moi son casse-croûte et je n’ai pas envie de finir dans l’estomac d’un alligator alien à six pattes. Je me suis échoué ici, sur Eredius III, ...
    ... au cours d’une mission de collecte de données. Je devais juste ramasser des sondes spatiales qui avaient évalué le potentiel de colonisation des mondes proches, et les ramener sur Centralis. Un boulot facile et sans risque, en théorie. Mon cul, oui ! Une saloperie de météorite m’a heurté et je me suis craché sur ce monde sans colons ou civilisation avancée. Et dire qu’il me restait trois mois avant la fin de mon contrat. J’ai bien sûr une balise de localisation qui envoie un SOS. Mais la station la plus proche n’a dû capter mon signal qu’après deux mois. Et je ne vais voir personne arriver ici avant au moins encore trois ou quatre mois. Heureusement que ma navette d’évacuation contient tout le matos pour que je survive. C’est grâce à ça que j’ai pu identifier les trucs comestibles sans devoir chaque fois en goûter un bout. Heureusement, parce que certaines plantes de cette planète sont aussi nocives que l’arsenic. J’ai téléchargé toutes les infos de la sonde qui a analysé cette planète dans ma puce neuronale. Il n’y a pas grand-chose à part des relevés topographiques et atmosphériques. Le plus dur, c’est la solitude et l’ennui. Je n’ai personne à qui parler et aucun programme récréatif dans l’ordinateur de ma navette. Je tue le temps en explorant les environs de mon site d’atterrissage, une minuscule clairière au pied d’une chaîne de montagnes rouges. Il y a deux ruisseaux tout près, où je trouve mon eau. J’y vais aussi pour me laver tous les deux jours erediens. Je tiens à ...
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