1. La madonne des pissotières (1)


    Datte: 25/02/2021, Catégories: Lesbienne

    ... désire améliorer le sort de l’humanité grâce à mes dévotions et mes prières. N’est-ce pas un sort enviable ? — Pour toi peut-être, mais pas pour moi. Vois-tu, avant d’être enfermée ici j’avais un petit ami, Pierre. Nous nous rencontrions en cachette, et il me serrait contre lui en me couvrant de baisers. Ah, que c’était agréable… Et puis il me caressait sur tout le corps, même entre les cuisses, et là j’éprouvais un immense plaisir ; mais le plaisir était encore plus grand lorsque Pierre me prodiguait ces caresses avec sa bouche et sa langue. Ah, si tu savais… Brigitte, que sa famille pudibonde avait toujours tenue dans l’ignorance des choses du sexe, est choquée par ces révélations, mais Charline poursuit : — Maintenant que je suis enfermée ici, ces plaisirs me manquent tant… J’ai bien essayé de reproduire moi-même certaines des caresses de Pierre, mais ce n’est pas aussi fort, et je… Incapable d’en dire plus, elle fond en sanglots. Émue par la détresse de la jeune fille, Brigitte se redresse, entoure ses épaules d’un bras compatissant puis, la bouche contre son oreille, elle tente de l’apaiser par des paroles bienveillantes qui ne font que redoubler l’intensité de ses pleurs. Elle la prend alors entre ses bras et la serre contre sa poitrine ; les soubresauts de Charline se calment et elle se laisse aller, la tête posée sur la poitrine juvénile de Brigitte. — Alors, Charline, ça va mieux ? Il est calmé, ce gros chagrin ? — Pas tout à fait, mais le contact de ton corps ...
    ... me fait du bien. Ah, si tu pouvais… — Si je pouvais quoi ? — Je n’ose pas te le dire, ma chère Brigitte ; ce sont des pensées inavouables qui viennent de me traverser l’esprit. — Tu peux tout me dire, tu sais ; je ne m’en offusquerai pas, si cela peut te faire du bien. La jeune fille hésite un long moment puis se jette à l’eau : — Eh bien… Non, c’est impossible ! — Allez, laisse-toi aller, Charline… — Je… j’aimerais savoir si les caresses d’une fille peuvent être aussi agréables que celles d’un garçon. Brigitte, surprise mais voulant faire plaisir à son amie, se met à lui caresser tendrement le dos. — Comme ça ? — C’est agréable… pour un début, lâche-t-elle dans un souffle. Sous les caresses de la jeune novice, les soupirs de jolie rousse se font de plus en plus langoureux ; elle se laisse aller et appuie sa tête au niveau des cuisses masquées par la fine couverture qui n’atténue que très peu son souffle court, dont Brigitte peut ressentir la chaleur, une chaleur qui s’immisce jusqu’à son bas-ventre qui se met à palpiter. Elle n’a jamais éprouvé ce genre de sensation ; étonnée, elle perçoit une humidité inconnue l’envahir et, curieuse, elle y porte une main : effectivement, elle est mouillée, et son doigt glisse sur un liquide visqueux qui s’écoule de sa vulve. Lorsqu’elle l’amène devant son visage pour tenter de comprendre de quoi il s’agit, une odeur musquée se répand dans sa cellule. — Charline… je crois que je suis malade. — Mais non, ce n’est pas une maladie ; cela se ...