De l'héroïne à l'esclave (1)
Datte: 26/02/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... tenait dans l’encadrement de la porte, le visage à demi-caché par l’ombre. Ses yeux sont d’un bleu sombre, tirant presque vers le noir lorsqu’il se fâche contre moi, il n’est pas spécialement grand, mais sa présence ferait baisser la tête aux plus déterminés. Des cheveux noirs, court, une barbe parfaitement taillée qui met en valeur la beauté de ses traits. Il était en veston, un veston noir et rouge tombant sur un caleçon noir, en cuir. Ses vêtements ne me sont pas resté longtemps en mémoire, je ne savais à l’époque rien de lui, si ce n’est qu’il était certainement coupable des enlèvements dans la région. C’est lorsque je me suis redressée pour lui faire face, tenant à lui montrer que je n’étais pas impressionnée, que j’ai réalisé que j’étais attachée, de solides bracelets de cuir aux chaînes longues me maintenaient prisonnière de sa couche. Un collier de cuir me ceignait presque douloureusement le cou, trop serré, avilissant et dérangeant. Les règles sont simple... - sa voix avait le don de faire frissonner ma peau avant même qu’il m’est touché, il exerçait une fascination déroutante sur moi, une fascination dont je ne voulais pas et à laquelle je ne pouvais qu’être soumise - J’organise régulièrement une sorte de « jeu » entre mes soumises, la plus convaincante se voit gratifier de l’honneur d’être ma favorite... Je n’ai aucune envie d’être vôtre favorite. Ponctue tes phrases par un maître. Je n’ai pas pu m’empêcher d’afficher un sourire méprisant, et arrogant, riant ...
... presque de sa demande. « Maître », et pourquoi pas mon seigneur tant qu’il y était. Ma mimique a répondu pour moi ce que je pensais de son ordre. Mon sourire s’est fané lorsque j’ai senties le coup de cravache me cingler le dos. Cuisant, pas assez fort pour me faire réellement mal, mais assez pour faire chauffer ma peau, m’arracher un gémissement qui n’était pas totalement due à la gêne ou à la douleur. Je commençais déjà à réaliser qu’il y avait un certain contentement à éprouver une douleur fugace...Et surtout, un contentement à le savoir si désireux de faire de moi sa chose. Le visage de mon maître s’est éclairé d’un sourire en coin, un rien malsain, plus amusé qu’autre chose. Il semblait lire mes pensées, ce qui n’avait que le don que de m’exaspérer d’avantage. Les règles donc... J’ai plus d’une candidate pour ce rôle, il comporte des privilèges, et comme tu t’en doute, des devoirs. Je me cogne royalement des privilèges et avantages que vous me proposez, je ne vous obéirais pas. La cravache à cette fois frappé mes reins, brûlant délicieusement ma peau. Il s’est rapproché du lit, se redressant au-dessus de moi et m’empoignant les cheveux pour me maintenir sur les oreillers. Il a passé sa langue sur mes lèvres, murmurant tout contre mon oreille. Tu y viendras, crois-moi, tu y viendras... Tu me supplieras de m’intéresser à toi, de te toucher, de te satisfaire, et je te rappellerai alors ce moment où tu m’as défié. J’ignore si c’était son parfum, son murmure, ou le sentir plaqué ...