1. Dans le noir (7)


    Datte: 28/02/2021, Catégories: Hétéro

    ... intégrale. Et tu observes sans vergogne ce qu’elle offre à ta vue. Je me sens remuée par ces regards que tu lui décoches. Pendant que je lui couvre les épaules, tu as craqué une allumette et les flammes minuscules hésitent dans l’insert. Elles prennent enfin de l’importance, alors qu’Annette me rattrape par la main. — Attends… ne pars pas si vite. Et elle m’attire contre elle. Tu nous observes toi aussi, accroupi près de l’âtre qui balbutie encore un peu ses faibles lueurs. Et j’ai soudain l’intime conviction que mon souhait va être exaucé. Son visage s’approche du mien et je comprends qu’elle veut m’embrasser. Je détourne les yeux dans ta direction. Je vois cette bosse qui déforme ton slip. Mon salaud, tu bandes déjà, alors pourquoi hésiterais-je ? Je la laisse mener la danse. Mais au fond de moi, je sais bien quelque part, que c’est toujours moi qui tiens le gouvernail. Et cette soirée prend des allures de bacchanales. Le premier pas qui nous a rapprochés a abouti à cette pelle que je veux sensuelle et douce. Elle est à la hauteur de mes espoirs et tu viens toi aussi te frotter à nous deux. Trois visages se touchent, trois langues se retrouvent et à tour de rôle, les bouches se font et se défont, au rythme de ces palots que nous échangeons. Quatre mains se rejoignent sur une seule queue. Nous savons elle et moi qu’elle sera à partager et curieusement, ce simple geste de l’empoigner fait refluer ce sentiment de rivalité malsain qui trainait dans ma tête. L’ambiance est ...
    ... devenue électrique. La première à tomber à genoux c’est Annette. Tomber n’étant pas le mot, puisqu’elle s’est laissé glisser le long de ton corps. Et ses mains sont remplacées par sa bouche alors que je n’ai que simplement fait courir les miennes légèrement plus haut. Vue de dessus, alors que tu me gardes contre toi, nous suivons cette tête qui avance et recule. Visiblement elle connait bien ce genre de caresses. Et ce n’est pas pour te déplaire. Ton souffle me le dit ouvertement. Et tes yeux aussi sont de la fête. Alors je m’écarte de toi, dans l’unique but de passer dans ton dos. Je reste quelques instants comme ça, à voler un peu de cette chaleur que tu dégages. Puis je fais comme Annette. Je me coule lentement, genoux fléchis vers la moquette où ils prennent contact avec la laine. Mes lèvres et ma langue n’ont délaissé à aucun moment cette peau qu’elles effleurent. Ce qui les amène vers ce long sillon qui se termine avec les bourses qui sont entreprises par des doigts qui ne m’appartiennent pas. Tu as juste un sursaut alors que je glisse la pointe baveuse qui sort de ma bouche entre ces deux mamelons au fond du val desquels je cherche une cible. Ce tressaillement n’a fait que renvoyer ton ventre en avant, sur la frimousse de la femme qui te tète. Nous sommes désormais complémentaires elle et moi, nous activant sur le côté pile autant que sur celui de face. Et tes gémissements sont plus rauques, plus prononcés également. Nous n’en sommes plus à les écouter, ils me parviennent à ...
«1...345...»