1. Trois (1)


    Datte: 08/03/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    ... doigts d’Emilio, je me sens abandonnée, jusqu’à ce qu’il mette les doigts de son autre main dans ma bouche, je les suce et les mords avec délice mais... tu me manques, mon amour ! Tu parles à Emilio, trop vite pour que je comprenne, il se lève, j’entends des bruits de tissu, un bruit métallique, il doit se déshabiller, il ne l’avait donc pas fait encore ! Tes doigts courent sur mon visage, caressent mon cou, mes lèvres, j’entends Emilio se rapprocher et soudain je sens une queue sur mes lèvres. Ce n’est pas la tienne. Elle est fine et souple, douce, elle caresse ma bouche, glisse sur mon visage, elle rencontre tes doigts. Tes doigts la dirigent, lui font parcourir mes joues, tu la caresses en même temps que mon visage, tu joues avec elle, j’entends Emilio grogner, je ne peux pas te voir, j’aimerais pourtant déchiffrer ton expression pour savoir ce que tu ressens à voir et diriger cette queue sur mon visage. Tu la glisses entre mes lèvres, je la lèche, caresse son gland de ma langue... Sa queue, tes doigts, ton souffle court, la vision t’excite je crois, pour moi c’est un cocktail de sensations détonantes, c’est trop, je n’en peux plus, je râle, je tire sur mes entraves, le désir me tue, je veux qu’il me prenne, maintenant, je te le dis, tu traduis, il se déplace, docile (tes désirs sont des ordres ?). Je l’entends qui s’affaire, déchire l’emballage du préservatif, je tremble dans l’attente, les secondes sont interminables, c’est un supplice ! Enfin il se place entre mes ...
    ... jambes, soulève mes fesses de ses mains, et il rentre doucement au début, puis plus fort et commence à bouger en maintenant mes fesses. Mon soupir est un soupir de soulagement et mon excitation est telle que j’explose instantanément, le corps arqué en arrière, je ne sais pas où tu es, tu ne me touches plus, ma voix est rauque, le souffle me manque, mon orgasme est terrible mais pourtant je me sens triste, tu me manques, je t’appelle, où es tu, ne pas te voir, ne pas te sentir est une torture. « Je suis là » me rassures-tu enfin en caressant mes cheveux, « je te regardais jouir et c’était magnifique » et tu promènes maintenant ta queue sur mon visage tout en la caressant de plus en plus fort. « Je vais jouir, mi amor, je vais jouir dans ta bouche » me murmures-tu, et tu jaillis sur mes lèvres et t’enfonces dans ma bouche tandis qu’Emilio cramponne mes hanches et se crispe dans un cri. Alors je repars de plus belle, comblée par cette double présence, traversée de spasmes de plaisir comme par un courant électrique, les liens me font mal tellement je tire dessus, j’ai l’impression d’être démultipliée, les couleurs explosent dans ma tête j’ai rarement joui aussi fort, je jubile, je ris, je pleure, c’est ... Mon Dieu c’est cosmique ! « Je t’aime » soufflé-je avant de me laisser retomber, morte ou presque, la respiration haletante, mon cœur battant à tout rompre. Emilio se retire doucement en me caressant, il soupire et reste allongé, sa tête sur ma cuisse, sa main caressant mon ventre. ...