Le Fauteuil : Chapitre final
Datte: 17/03/2021,
Catégories:
fh,
bizarre,
Oral
policier,
fantastiqu,
sorcelleri,
fantastiq,
... Philip. Et comme un con, il l’a oublié dans la boîte à gant. Il va lui servir un verre de whisky ou autre. Un petit ? Oui, un petit, peut-être qu’il la tuera avant qu’elle ait fini son verre. Une voix le tire soudain de sa rêverie : — Ça va ? demande Charline. Tu as l’air ailleurs. Il se force à sourire et répond : — Oui, ça va. C’est juste que j’ai oublié un truc important pour mon boulot dans la voiture. Je te sers un verre et je vais le chercher. Tu veux boire quoi ? J’ai de la bière, du whisky, de la vodka…— Si t’as du café, c’est parfait.— Un café ? J’en ai plus, mais je vais en refaire. Il est désappointé. Le temps de préparer le café va retarder le moment du passage à l’acte. Et pour être honnête, il a hâte de voir sa tronche quand il la menacera avec le scalpel. Il court à la cuisine, remplit le récipient de la cafetière à moitié (toujours ça de gagné pour la tuer plus vite) et met en marche la machine à café avant de descendre au garage récupérer cetruc important. oo00oo Il reste cinq grosses minutes à serrer le scalpel, assis côté passager. Il contemple la lame sous la lumière crue des néons quand il entend des bruits de pas dans l’escalier. Décidément cette salope commence à les lui briser menu ! Il sort de la voiture, cache le bistouri dans son dos, et attend que Charline ramène sa fraise. oo00oo Elle lui sourit et ouvre la bouche pour s’exprimer au moment où il la prend dans les bras et l’embrasse. Elle blottit ses mains sur le torse de Thomas. Il la serre dans ...
... ses bras, le scalpel bien au chaud dans la paume de sa main droite. Une minute s’écoule avant que Thomas incise le dos de Charline avec le scalpel. Elle crie d’abord de surprise, puis de douleur quand Thomas entaille son dos sur une vingtaine de centimètres. Il lit de l’incompréhension dans ses yeux mêlée à de la peur. Il se sent terriblement excité et en pleine forme, comme si la fatigue avait disparu. Il se sent au-dessus de l’humain. Il a le pouvoir de vie et de mort sur eux. La lame continue à déchirer les chairs, crissant parfois lorsqu’elle effleure la colonne vertébrale. Malgré la terreur qui s’est emparée d’elle, elle se débat, essayant de se libérer de son étreinte, et n’y parvenant pas, elle lui envoie un puissant coup de genou dans les parties et court pendant qu’il se tord de douleur. Le souffle coupé, de violentes pulsations douloureuses irradiant son entrejambe, Thomas crache unsalope en se tenant les couilles. La garce est en train de fuir. Elle essaie d’ouvrir le portail du garage. Il se précipite sur elle, les couilles en compote, quand il voit le portail s’ouvrir. Elle s’engouffre dans l’ouverture et sprinte jusqu’au portillon qui donne sur la rue. Il accélère et la poursuit dans le jardin où elle a la bonne idée de se mettre à gueuler comme si on la violait. Thomas va lui faire payer cher son comportement ! On ne braille pas à six heures du matin dans un quartier paisible. Dans son quartier, qui plus est ! Elle appuie sur la poignée du portillon qui s’ouvre ...