Entre quatre murs
Datte: 18/03/2021,
Catégories:
ffh,
jeunes,
sport,
humilié(e),
facial,
Oral
fdanus,
fsodo,
humour,
hff,
lieuxpubl,
Je suis souvent passé devant depuis, je n’y ai jamais revu jouer personne. Ce qui est normal pour un village du fin fond de la campagne audoise, où le tennis ne doit pas être l’activité préférée des vieillards qui y végètent, le genre de bled paumé que les jeunes s’empressent de fuir dès qu’ils atteignent leur majorité. C’était au mois de juin, au début de l’été, à l’heure où les boîtes de nuit commencent à se remplir des petits culs que l’on s’efforce de suivre à travers les faisceaux lumineux et les corps assujettis au rythme. J’avais passé ma soirée à guetter les sourires et les clins d’œil discrets, mais pas suffisamment motivé pour m’approcher des pistes, j’étais resté aux abords avec une quille de vodka. L’absorption de son contenu ruina progressivement mes chances de rentrer accompagné mais permit aux heures de passer un peu plus vite. Trop ivre pour prendre le volant, je dormis sur le parking du « Shooting Star ». Le klaxon d’un abruti me réveilla vers les huit heures. Bien que n’ayant pas retrouvé toute ma clarté d’esprit, je me déclarai apte à reprendre le volant. Le désir de retrouver mon lit était trop grand pour que je puisse me soucier de la route que j’avais à parcourir. Le démarrage fut laborieux mais une fois lancé à 30 km/h, je retrouvai une à une mes facultés. Je passai une vingtaine de minutes à rouler ainsi le long de petites routes de campagnes avant de me rendre à l’évidence qu’à cette allure, le seuil bien-aimé de ma demeure ne m’apparaîtrait pas ...
... avant plusieurs heures. La fatigue, elle, ne tarda pas à ressurgir et je décidai de me trouver un coin tranquille où je pourrais finir ma nuit. C’est ainsi que je découvris ce village, dont le nom n’a jamais pu me rester en tête. Sa position, au haut d’un tertre, permettait d’avoir un point de vue surélevé sur les champs environnants. Constitué d’à peine plus d’une dizaine de maisons, il possédait un terrain de tennis parfaitement entretenu qui contrastait avec la vétusté des lieux. Je me garai derrière ce qui semblait être un vestiaire, de manière à être invisible de la route. Le court était désert et personne ne se trouvait aux alentours. Je l’observai quelques instants puis mes yeux qui ne cessaient de cligner finirent par se fermer. Quand je les rouvris, deux petites jupettes en socquettes blanches avaient pris place sur le court. Elles se renvoyaient une balle en expulsant de petits cris à chaque coup. La blonde au fond du terrain, s’évertuait à faire vibrer ses cordes en frappant toujours de plus en plus fort, si bien qu’elle finit par envoyer la balle au-dessus du grillage. La balle vint heurter la tôle de ma voiture. Encore dans un état de somnolence, le choc ne me fit pas sursauter de plus d’un millimètre. La brune fut la première à se décider, après avoir échangé une série de regards avec sa copine, elle s’aventura hors du terrain, devançant la blonde de plusieurs mètres, et arrivée à hauteur de ma 206, elle se pencha à ma fenêtre pour y marmonner un timide « On est ...