1. Le Plus Bel Ete 01


    Datte: 20/03/2021, Catégories: Première fois

    ... sommes restés enlacés de cette façon. Longtemps, je crois. Les grillons continuaient de peupler la chaleur de leur concert habituel. Une lumière diffuse nous entourait. Et puis j'ai eu envie. Une envie irrépressible. Moi aussi, de l'embrasser, de couvrir son visage aimé de toute la tendresse dont je me sentais capable. Et de me serrer, de l'étreindre encore plus que je ne le faisais jusque là. Pendant que j'attrape son visage à deux mains, en vrillant mes yeux dans les siens, si près qu'il ne peut plus voir que mon œil gauche tente de s'évader, je serre mon ventre contre le sien. Fort. Très fort. Et tout d'un coup, je perçois, entre nos deux ventres cette barre qui s'immisce, qui à l'air de se gonfler. Mon cœur s'emballe. Il bande! C'est ça, il bande! Ça ne peut être que ça! L'impression me transporte. Je sers encore plus mon ventre, si c'est possible. Puis je l'embrasse. Oh! Comme je l'embrasse. Je baise ses joues légèrement râpeuses de la barbe du jour. Je baise son nez. Je baise ses yeux. Alors il rit! D'un rire gêné et tendre. D'un rire heureux. Je suspens mes lèvres, et là! Là, il approche les siennes des miennes... Et commence à me caresser... du bout de ses lèvres... du bout de sa langue qui pointe et vient m'humecter délicatement... Une bouffée de chaleur m'envahit. Mes lèvres... mon ventre... Tout se relie. Une sorte de court-circuit, de flash brutal. Je colle mon visage au sien. Comme une ventouse. Maladroitement au début. Le temps d'essayer. De tenter. Et de me ...
    ... frotter. De frotter mon ventre contre sa barre... Je sens que tout en bas, je me transforme en chaudron. Des élancements parcourent mon entrejambes. Je n'ai jamais ressenti ça. Je vibre. Puisqu'il a sorti sa langue, je vais en faire de même. Elles se rencontrent. Se testent. Moi aussi je ris de la sensation. J'entrouvre ma bouche, et je sens qu'il entre, qu'il me pénètre. Je lutte doucement. Nous nous enroulons l'un autour de l'autre. Moi aussi, je tente une percée dans sa bouche. Nous reprenons notre souffle. Il s'approche de mon oreille, en frôlant doucement mon visage. -- Tu vois que tu sais ce qu'est le plaisir... Puis il me gratifie de son plus beau sourire. Je craque. Je ne sais pas où tout ceci me mène, mais l'aventure me tente. Il me prend la main et ajoute simplement : -- Viens! Nous montons un escalier en colimaçon vers l'étage supérieur, et arrivons dans une chambre qui donne au dessus de la terrasse. Les volets sont tirés comme au rez-de-chaussée. La pièce est dans une pénombre adoucie d'un rai de lumière qui passe entre les vantaux. Suffisamment pour apercevoir un lit dans un coin, un tapis chinois et une tapisserie de style anglais. Le lit est recouvert d'un joli patchwork et une couette recouverte de coton blanc apparaît dans les coins. -- La chambre d'ami, articule Xavier. Il tire le dessus de lit et la couette. Je suis à la fois excitée et morte d'angoisse. Il me tient toujours par la main. J'ai envie mais je n'ose plus. Alors, très doucement, il me caresse le ...
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