Un apéritif plein de surprises - Histoires de Sexe

Un apéritif plein de surprises

... d’une vision surprenante tandis qu’elle fait un effort pour s’extraire du canapé. Je n’aperçois pas clairement son entrejambe, mais ce que j’ai vu de son bas-ventre et de son petit buisson, certes peu développé, est suffisant pour m’apprendre qu’Aude est nue sous sa robe. Malgré le récit de Carole dans la voiture, cette constatation me surprend. Je l’ai toujours trouvée en effet toujours un peu coincée et semblant peu portée sur les choses de l’amour et du sexe. L’image que j’ai d’elle colle donc bien peu avec l’idée d’une jeune femme recevant chez elle, nue sous sa robe. Aude nous ressert un verre ; il n’y a plus de glaçons sur la table et elle se dirige vers sa cuisine. Je profite de son éloignement temporaire pour glisser quelques mots à Carole. — Tu sais qu’Aude n’a pas de culotte ?— … ! Surprise, Carole ne répond pas un mot. — Dis donc, elle se décoince, ta copine. Il semble que votre dernière promenade lui a donné des idées.— Tu as certainement mal vu. Elle porte un string. Tes phantasmes te montent à la tête, mon pauvre mari.— Ne me prends pas pour un niais. Je commence à savoir faire la différence… Je m’interromps brutalement avec le retour d’Aude. — Pas de messe basse sans curé ! Vous ne disiez pas de mal de moi, au moins ?— Oh non, pas du tout ! D’ailleurs, il n’y a rien de secret. Pierre me disait juste qu’il pense que tu n’as rien sous ta robe. Carole a le don pour mettre les pieds dans le plat, et je suis plutôt gêné vis-à-vis de son manque de tact pour aborder ...

... la question. Je saisis néanmoins la perche que me lance Carole pour changer un peu le cours de cette conversation qui depuis le début était loin de me captiver ; c’est en effet peut-être l’occasion d’avoir les réponses à mes questions et, sûr de moi, je rectifie l’intervention de Carole : — Ce n’était pas une supposition mais une constatation. Tes fauteuils sont très confortables mais constituent un véritable piège pour celles qui ont une tenue un peu courte. Tu t’en es certainement déjà rendu compte. Aude n’avait pas besoin de cela ; suite aux mots de Carole, elle vire maintenant du rouge au violet. Ne sachant que dire, elle reste sans voix en posant les glaçons sur la table. Conscient que cela pourrait compromettre la suite de la discussion, je ne souhaite pas la mettre mal à l’aise, et j’essaye de minimiser l’événement : — Ainsi, tu commences à suivre les habitudes de ta copine. Tu sais, elle fait la fière, mais elle est aujourd’hui comme toi avec rien sous la jupe. La seule différence avec toi est qu’elle doit faire cela depuis un peu plus longtemps. Elle te l’a d’ailleurs expliqué, si j’ai bien compris votre histoire de shopping. Carole comprend également de son côté qu’elle y est peut-être allée un peu brutalement. Elle accompagne donc mes paroles d’un geste rapide des deux mains pour soulever le tissu léger de sa jupe. Cela a le don de détendre Aude qui éclate de rire. — Tu ne vas pas me dire que tu lui as tout raconté ? demande Aude à Carole. Cependant, c’est moi qui ...