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U n pote de régiment
Datte: 23/03/2021, Catégories: Anal BDSM / Fétichisme Voyeur / Exhib / Nudisme
J'avais accepté de boire un verre avec mon ancien ami Bob. Je lui avais annoncé clairement au téléphone mon changement de vie et que j'étais mariée et à présent flanqué d'un môme. Il avait éclaté de rire et n'en avait pas moins insisté pour boire ce verre d'autant que dans la foulée il me balançait lui-même qu'il était marié et rangé des camions. Bref notre rencontre ne pouvait être qu'amical et honorable. J'étais poussée par la curiosité de revoir un témoin de mon ancienne vie par trop tumultueuse et que j'avais en partie renié. S'y mêlait indubitablement un brin de nostalgie.Je n'avais pas mégoté ce jour sur mon accoutrement. Ayant dépassé allègrement mes quarante balais je n'avais pas renoncé de séduire. Aussi vins-je sous un manteau de cuir avec une tenue sexy. Notamment une jupe courte de cuir et des bottes assez hautes jusqu'à paraître telles des cuissardes. De même que le maquillage outré essayait davantage d'effacer l'injure du temps que de subjuguer mon mâle. Les regards des quelques hommes dans la rue ainsi que celui du barman me confortèrent que j'avais touché dans le mille. Bob ne put s'empêcher de ricaner et de balancer quelque vacherie.« Heureusement que tu m'as prévenu de ton mariage, je n'en aurais rien cru. » Je lui rétorquais que j'avais fait une exception pour lui ce jour-là en souvenir du bon vieux temps. Il n'en crut rien d'autant que la suite de la conversation put le renforcer dans son préjugé. Il avait voulu savoir qu'elle était l'heureux homme qui ...
... avait eu la témérité de m'enfiler une bague au doigt. Ce ne pouvait être qu'un nigaud qui ignorait de mon passé. Je le détrompais. Au contraire c'était un de mes clients assidus du bar à hôtesses et qu'il avait pu lui-même croiser l'époque. Il me dit non à sa photo.Quoiqu'il en soit ce dernier avait toujours eu le béguin pour moi et avait voulu toujours m'arracher à mon genre de vie me parlant déjà de mariage ce que je trouvais à l’époque fantasque et carrément grotesque. N'empêche il avait déjà à l’époque le bras long. C'était une grosse huile à l'ambassade du Liban. Il se vantait d'avoir pour amis des gens importants du gouvernement. Je pus l'éprouver quand survint ce jour fatal où avec une amie nous fûmes ramassées un soir sur le trottoir peu loin d'avenue Foch. J'avais jusqu'ici pu échapper à cet inconvénient. Ce fut plus que désagréable.Je cédais en même temps que ma copine à la panique d'autant que les poulets ce jour-là furent féroces. Je pense qu'ils en rajoutèrent sur notre compte. Du moins c'est ce dont m'assura un avocat que le bon ami nous dépêchât et après que je pus faire parvenir à celui-ci l'adresse du commissariat. Ce fut un coup de fil venu du ministère de l'intérieur qui démêla le tout. L'inspecteur de police à moitié furibard me balança : « ça sert de baiser avec la chancellerie. » Je bénissais mon libanais. Je n'avais d'autre ressource que d'accepter de déjeuner avec lui ce que je m'étais toujours refusé.Je n'étais toujours pas quitte avec la loi. L'avocat ...