Duel au soleil levant
Datte: 28/03/2021,
Catégories:
ff,
couple,
amour,
Oral
69,
jeu,
... Bien sûr, tu es volage, tu as d’autres aventures ; moi aussi. Sur ce point, je pense même te dépasser, je suis un peu coureuse de jupons. C’est ainsi : nous avons chacune nos parties de jambes en l’air de notre côté, mais nous avons une devise que nous transigerons jamais : « Un plan cul, c’est un plan cul, mais on ne badine pas avec les sentiments ! » Le jour où nos sentiments l’une pour l’autre seront remis en cause, ce sera la fin de notre couple ; nous aurons cette honnêteté l’une envers l’autre. J’espère de tout mon cœur que ça ne sera pas demain la veille. Mais ne pensons pas à ce genre de chose. Pas ce matin ! Dehors, les oiseaux chantent à tue-tête. Ils doivent avoir un sacré boulot pour nourrir toute leur progéniture… On les entend comme si on était dehors : la fenêtre est restée entrebâillée cette nuit. La Nature s’éveille. Six heures dix, indique le radioréveil. J’ai envie de toi, mais il est beaucoup trop tôt pour espérer te tirer du sommeil. J’enlève tout de même ma nuisette que je jette au pied du lit, au cas où… Hier soir, je suis rentrée tard. J’ai dû assister à une réception professionnelle chez un gros client avec mon patron. Tu dormais déjà ; nous n’avons pas pu faire l’amour. Le chat Pilepoil qui dormait à tes pieds s’est étiré, a bâillé, a fait une longue toilette, est venu me réclamer des câlins en ronronnant, puis a demandé expressément que je lui ouvre la porte pour qu’il puisse aller faire sa virée nocturne estivale. Sûrement une chasse aux mulots ...
... prévue. Il sera là dans une heure ou deux, affamé, mais prêt à repartir à l’aventure. Nous l’avons recueilli tout chaton. Il n’était pas encore sevré ; nous lui avons donné le biberon. Forcément, ça crée des liens privilégiés entre lui et nous. Après m’être occupée de Pilepoil, je suis remontée me coucher. Je t’ai embrassée sur l’épaule, en faisant attention de ne pas te réveiller. Pourtant j’aurais aimé te réveiller, pas autant que j’en ai envie ce matin toutefois. Tu remues… peut-être que tu es réveillée ! Pour en avoir le cœur net, je me colle dans ton dos, ma poitrine contre toi. Ma main passe par-dessus ta hanche découverte et se pose sur ton ventre, comme si tu allais t’envoler et que je veuille te retenir. J’ai très envie de te caresser le nombril ; mais non, je vais te laisser dormir, ma belle. Un doute m’envahit… Ta respiration s’est faite moins profonde. Ta bouche laisse passer un léger souffle, mais ça semble moins régulier que tout à l’heure pendant ton sommeil. Toi qui bouges sans arrêt en dormant, là tu es comme figée, tendue. Sûrement que le retirage et le jeté de nuisette ont eu raison de ton sommeil… J’en suis désolée, mais finalement, pas tant que ça, soyons honnête ! Je crois que je vais m’en remettre assez vite ; toi aussi d’ailleurs. On va jouer, donc, puisque tu sembles le vouloir. Toi à faire semblant de dormir, moi à faire semblant de te croire encore endormie. Je pose mon visage près de ta nuque. Je respire tes cheveux, je frotte mon nez dans ton cou. ...