Instant suspendu
Datte: 03/04/2021,
Catégories:
fh,
vacances,
amour,
Oral
amourdura,
... mais c’est de la saine fatigue, du moins, je le pense. J’attends et je sombre dans le sommeil… Un rêve humide, de l’eau partout, une plage immense avec des rochers carrelés de bleu, des mosaïques à motifs divers sur la plage, une eau chaude et mousseuse. Un ciel bleu, bas comme un plafond, au lointain, des robinets géants déversent une eau parfumée dans des collines de mousse et de bulles irisées arc-en-ciel. Pas un seul souffle de vent, rien, pas un arbre ne frémit, pas même une brindille d’herbe : rien de rien. Puis Livie, ma Livie qui émerge de l’eau comme une Aphrodite, la Vénus d’un tableau de Botticelli, mais nettement moins drapée de ses cheveux, qu’elle porte assez courts, dévoilant nettement mieux ses charmes qu’elle porte harmonieusement… Les formes éthérées qui l’entouraient, vagues souvenirs des personnages du tableau, s’envolent, se dissipent dans l’air saturé d’humidité. Livie vient vers moi, une onde chaude et lumineuse m’entoure, me submerge, une vague de félicité douce s’empare de moi, je me sens si bien, au chaud, dorloté, béat comme un bébé après la tétée, une vie douce et ouatée, un frémissement de jouissance absolue, un état pur de bonheur. J’ouvre les yeux. Nichée entre mes jambes écartées, mon maillot de bain ôté, Livie me fait une gâterie… Alors le temps s’arrête, les aiguilles des horloges se figent, tout est immobile, pétrifié, en suspens. Je voudrais que toujours ce moment perdure, comme un disque rayé, comme un cycle sans fin, m’abandonner à cette ...
... bouche chaude, suave, si caressante, se sentir choyé sous sa langue si torride et humide, me sentir tellement fort et bien ! Les yeux fermés, je savoure. Personne ne peut imaginer à quel point je flotte, à des milliers de kilomètres de chez moi, de chez nous, dans cet hôtel, cette chambre aux murs blancs, sur ce lit opalin, témoin de nos nuits embrasées, ma douce Livie entre mes jambes, sa petite bouche pleine de mon intimité ! Personne ne peut imaginer à quel point je suis à la fois ailleurs et si présent ! Je n’ose pas bouger, pas prononcer une seule parole, de peur de briser ce moment magique. Elle si audacieuse, si sensuelle, moi si raide, si tendu. Sa langue m’enveloppe de sa douce humidité, frôlant mes chairs à vif, taquinant mon méat, caressant ma tête turgescente. Des mots pour le dire, des mots pour comment le dire : sexe, tige, braquemart, queue ? Tout s’emmêle en moi. Je voudrais prononcer des mots crus, des mots interdits, des mots vulgaires pour revenir sur terre. Je voudrais aussi ne rien dire du tout, les mots étant inutiles, l’instant étant si précieux et fragile. Après une dernière agacerie, Livie retire mon pieu raide de sa bouche si accueillante, puis lèche délicatement, du bout de sa langue rose, ma tige le long de ma veine palpitante. L’effet est terrifiant, volcanique. Mon cœur bondit, le ciel ne m’est jamais devenu si proche, j’en touche les nuages, là-haut, si haut. Si haut… Ce fut quelques instants plus tard que je repris contact avec le monde réel. ...