1. Ce n'était qu'une simple soirée (16)


    Datte: 05/04/2021, Catégories: Hétéro

    Quand Laurence se tourne vers moi, les yeux embués, je comprends que notre histoire vient de finir sans même avoir commencé. Penaud, je me rhabille, prends mes affaires et me dirige vers la porte. Laurence n’a pas bougé. Elle a juste baissé les yeux. Je sors, monte dans ma voiture et m’en vais. J’ai honte. Tellement honte. En arrivant à la maison, je file sous la douche et y reste de longues minutes. J’aurais dû envoyer balader Elise. Elle aurait tout avouer à sa mère et puis alors ? Une explication aurait tout arrangé. Là, tout est brisé. J’envisage de passer la soirée à boire de l’alcool, trop d’alcool. Je m’installe dans le canapé et allume la télévision sur un programme que je ne regarde pas. Mon téléphone tinte. Jennifer. — "coucou. je voulais te dire que je comprends ta décision mais la regrette. je suis encore seule ce soir. tu viens?" — "ce n’est pas honnête par rapport aux autres, non?" — "elles n’en sauront rien ;-)" — "j’imagine. mais j’ai donné ma parole" Pas de réponse immédiate. Puis : — "dommage" Je ne réponds pas. Le message suivant est une photo. Un plan large d’un lit que je reconnais immédiatement pour y avoir passé la nuit. Jennifer y est allongée sur le côté, nue. Devant elle, le contenu de la table de nuit de sa sœur. Sauf le gode qui se trouve dans la bouche de Jennifer : — "dommage, car il y avait de quoi nous amuser" Je ne dois pas répondre mais l’envie est trop forte. — "avec le plug anal aussi ?" — "aussi. et si l’essai est concluant…" Merde, ...
    ... merde et merde ! J’hésite durant plusieurs minutes. Là, je gamberge avec Laurence et Elise, pourquoi n’irais-je pas chez Jennifer ? Glisser dans son superbe petit cul, quel plaisir ça doit être ! Le premier qui plus est… Dans un sursaut de lucidité, je réponds : — "non non non. j’en meure d’envie mais non. jenn, tu es une fille formidable et je suis ravi d’avoir fait ta connaissance" Elle ne répond pas et cela me soulage. Je me serre un autre verre et m’enfonce un peu plus dans le canapé. Il me faut un programme qui me change les idées. Mais alors que je zappe frénétiquement, mon téléphone sonne. Je n’ose pas regarder, je ne veux pas savoir s’il s’agit de Jennifer. Je me saisis du smartphone et regarde le nom affiché : Walter. — Salut Walt’ ! — Bonsoir, mon Floflo ! Tu vas bien ? — J’ai connu des dimanches soirs plus dynamiques. — Tu es chez toi ? — Oui, je zappe. — Tu viens à la maison ? Je suis avec Vanessa et nous avions envie de te voir. Le ton de sa voix précise aisément ce dont il s’agit. — Écoute, je suis fatigué et j’ai dit aux filles qu’il ne fallait plus compter sur moi. — Je sais tout ça, vieux, mais ça pourrait être très sympa si tu venais. Derrière lui, Vanessa donne de la voix pour me motiver. — Écoute, c’est gentil, mais non. — C’est ton dernier mot ? Je le trouve très insistant et ce n’est pas son genre habituellement. — Oui, Walt’, c’est mon dernier mot. — Ok, alors bonne soirée. Et il raccroche. Deux minutes plus tard, il envoie un message : — "Dead or alive !" ...
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