Vieux con fort et bagatelle (2)
Datte: 06/04/2021,
Catégories:
Hétéro
... casser, vous laisser là comme une… enfin, vous laisser là, et partir avec et se les bouffer comme il avait prévu ! — Ooooh… Vous allez quand même pas vous mettre pareillement en colère parce que vous n’avez pas eu votre friandise ? Vous n’étiez pas du genre à vous rouler par terre, quand vous étiez petit, quand-même… ? — Ouais, bah j’ai pas mes Kindi Bono… » dis-je en boudant, me rendant compte combien j’ai l’air con. « - Allez, c’est pas si grave, jeune homme » me dit-elle en me regardant par en dessous, un peu inquiète quand même. « - Bon, vous allez me dire, comme dans la pub avec Tonga : « on partage ? » — Ah non… ça non… ! — Bon, mais je vais vraiment devenir méchant, moi ! » dis-je en rugissant, comme un lion qui a pu ses Sickers. Elle répond rien. Elle lâche rien, la vieille. Une dure à cuire. Elle croit qu’elle va m’avoir à l’usure ? Mais moi je ne la lâche pas, je la tiens toujours par le bras. Si elle croit que je vais lâcher le morceau… ou plutôt le Kindi Bono. Elle va pas s’en tirer comme ça : « - Alors OK. Je vous laisse le Kindi Bono, vous l’aurez entièrement pour vous. Mais je veux une compensation » dis-je en m’arrêtant, et du coup, en l’arrêtant de force. — Quelle compensation ? — N’importe laquelle ! Vous devez bien avoir quelque chose chez vous ? Des pâtes de fruits, des trucs comme ça, de la pâte d’amande… un truc que vous aimez pas. » Elle s’arrête, elle réfléchit, sérieuse. « Bien non… Je suis très gourmande » continue-t-elle en riant. « J’aime tout. — ...
... Ouais. » J’ai l’air fâché. Le visage fermé et sombre. Ça l’amuse visiblement. Elle me sourit. Elle m’aime bien finalement. Elle lâche alors, prudemment, comme craignant ma réaction : « - Je peux vous faire un thé… — Ouais… un thé… c’est déjà un début. » Elle se remet en marche : « - Allez, venez, on est presque arrivés, j’habite là-bas » me dit-elle en désignant le bout de la rue que nous suivons. Je me dis que finalement elle ne doit pas être fâchée d’avoir de la compagnie. En effet, elle vit seule. Et elle n’est pas peureuse. Elle m’emmène chez elle. Elle n’a aucun doute, aucune crainte. Arrivé chez elle, ma colère commence à tomber. Chez elle c’est propret, plutôt joli et de bon goût. Pas un appart sombre et crade qui sentirait le moisi et la boule à mites. Elle a finalement de la classe, la petite mamie. Maintenant je me mets à la regarder calmement. Elle est habillée simplement mais plutôt avec un style gai. Elle met l’eau à chauffer. Elle fait un remue-ménage dans ses placards, a l’air de fouiller partout. Je me suis assis sur le canapé de tissu. Elle revient vers moi, affecte un air contrit : « - Je suis désolée, je n’ai même pas de biscuits. Il ne me reste rien. — Ouais ! » dis-je l’ai bougon, « vous êtes tellement gourmande que vous avez tout mangé… — Non, au contraire » dit-elle en prenait l’air d’une coquette, et touchant son ventre plat « je me connais et j’évite d’avoir trop de bonnes choses comme ça chez moi, sinon je m’empiffrerais et je n’aurais plus la ligne… ...