1. LAURE ET AURELIE 3


    Datte: 07/04/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... avez fait, où, quand, comment, combien de fois, si tu en as fait le tour en si peu de temps. Il a dû te décevoir pour que tu le jettes comme une peau de citron pressé. Il t'a mal baisée ? - Émilie si tu m'énerves on va aller au fossé. - Tu m'apprendras comment on se débarrasse d'un gêneur. Gilles tu vas te méfier. Si tu ne me baises pas bien cette nuit, tu connaîtras le même sort. Le pauvre type avait l'air si déçu. Ho ! Sa tête quand tu es montée dans la voiture ! T'es vraiment vache avec les mecs. Raymond, ce crétin a ajouté : - Vrai, il était blanc de rage ou de déception. Un de moins. Celui-là, tu lui as réglé son compte vite fait, bien fait. Bravo. Tu ne le reverras plus, il avait pourtant fière allure avec son képi et ses barrettes d'officier. S'il n'a pas compris, l'armée française est mal barrée. Et il ne savait plus où se mettre. Je leur ai demandé de se taire. Ils ont continué à rire. Ils m'ont assuré que si je l'avais vraiment aimé, je ne l'aurais pas traité comme un moins que rien. - Même un chien ne s'abandonne pas aussi brutalement, a conclu Gilles. Sa visite t'embêtait à ce point ? - J'aime quand tu sais décider, a dit Raymond. Tu ne le regretteras pas, je suis là. Tu aurais pu le tasser dans le coffre, on aurait rigolé? Il aurait pu dormir dans la voiture ton soupirant, pendant que je te ...
    ... faisais du bien sous la tente. Ah ! J'imagine la scène. Ton cocu à l'écoute, moi en train de limer et toi en train de crier ton orgasme. Il aurait vite compris. Tu n'aurais pas eu besoin de le chasser, il aurait déguerpi de lui-même. Ce soir je vais te faire ta fête, tu l'as mérité. Aurélie se lâche avant de disparaître discrètement : - Toujours les mêmes sujets de conversation, ça vole sous la ceinture. Pour une fois, ton Raymond a bien raison. Ton coucou a vu juste. Je l'approuve : Tu ne mérites pas de revoir Adrien, il est trop bien pour toi. Mais tu le regretteras. C'est autre chose que ton coureur de jupons. A propos, les filles devaient coucher par deux, avais-tu dit, et ton Raymond avait l'espoir de te faire l'amour dans le sac de couchage ? Tu t'es payé ma tête. C'est du propre. - Chut, pas si fort, j'ai déjà assez gaffé. Leurs sarcasmes m'ont ramenée à la réalité. Ils ont mis en évidence mon manque de savoir vivre et surtout la cruauté de mon attitude. J'ai oublié l'organisation, j'ai doublé Marc, je me suis garée sur un trottoir. J'ai refilé tous les papiers à Sylvestre, je leur ai dit d'aller prendre nos places et d'attendre au camping. Et me voilà. Quelle bourrique je suis parfois. Tu crois qu'il m'aime assez et qu'il pourra me pardonner ? Où est-il ? - Dans mon lit. Aurélie plaisante et chahute sa soeur 
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