un accident tout simplement (3) - Histoires de Sexe

un accident tout simplement (3)

Nous descendons au salon et il me demande ce que je veux boire. Je lui demande un jus de fruit lui précisant que je ne bois jamais d’alcool. Il me sert un jus d’orange et se sert un whisky. Je m’assois dans un fauteuil en croisant mes jambes et j’attends les explications. Voilà me dit il la chambre que tu occupes est celle de ma fille, elle est morte dans le même accident de voiture que sa maman. Les affaires qui s’y trouvent sont à elle et non pas à mon épouse comme j’ai pu te le dire hier mais je ne voulais pas rentrer dans les explications hier soir. Je n’ai pas pu me séparer des affaires de ma femme et de ma fille. Celles de mon épouse sont encore dans les armoires de ma chambre. Ça va Georges, si tu veux on arrête d’en parler si cela te fait du mal. Non, non il vaut mieux en parler de suite comme cela on sera tranquille. Parle-moi de ta fille. Elle est décédée à l’âge de 18 ans et s’appelait Coralie. Coralie ! Là je me fige et dans mon regard il voit mon interrogation. Tu lui ressemble beaucoup en taille et physiquement. Il est vrai que lorsque je t’ai vu tu as fait remonter en moi beaucoup de souvenirs. Une fois que j’ai découvert ton petit secret et la tenue que tu portais, j’avais l’impression d’avoir ma fille en face de moi. Alors que je savais très bien que tu étais un garçon. Je vois qu’il refoule une petite larme. Alors au culot je me lève et m’approche de lui le sert dans mes bras. Il m’installe sur ces genoux et place sa tête sur mon épaule. Tu as mis son ...

... parfum ? Excuse-moi, s’il ne fallait pas. Non non tu as bien fait il te va très bien. Merci et je lui fais un bisou sur la joue. Aller on va manger, car après il faut que l’on discute sérieusement, mais ne t’inquiètes pas rien de grave. Je quitte ses genoux et nous nous dirigeons vers la cuisine pour déjeuner. Georges commence à me poser des questions sur ma vie, et la première comment j’ai commencé à me travestir. Dans ma famille nous étions trois enfants deux filles et moi. Un père violent et alcoolique qui n’en avait que pour mes sœurs, moi j’étais le souffre douleur de la famille. Une mère démissionnaire. Je me suis dit que mon père n’aimait pas son fils et aimerait la petite fille que je pourrais devenir. Mais ce n’était pas comme ça que cela s’est passé. Et a 16 ans, j’ai pris mes clics et mes clacs et je me suis enfui de la maison, pendant un an j’ai trainé chez des amis ou que j’ai couché dans la rue. Eh bien, je me doute qu’à ce moment là tu devais être perdu. L’année passée à 17 ans j’ai trouvé du travail dans l’usine du village voisin où je suis magasinier, ce qui m’a permis avec mon maigre salaire de louer la petite maison que tu as vus hier, en me ramenant. L’avantage c’est que je suis à l’abri des regards et que si quelqu’un approche, Rex donne l’alerte. J’ai commencé a acheté par correspondance des vêtements féminins et d’améliorer mon image de fille. Je me sens bien lorsque je porte cette armure féminine. Beaucoup plus sur de moi et j’aimerai vivre tout le temps en ...