Plaisirs troubles - 3/5
Datte: 02/11/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
... dévisage Patricia : — Ben merde ! Je croyais … Waaoouuh ! Ben toi alors ! Tu fais fort ! Tu te fous pas de moi ? Patricia hausse les épaules, sent ses yeux se gonfler de larmes, sans trop savoir pourquoi. Christelle en revenant dans la chambre a l’air furieuse. Elle prend le gros gode noir sur le lit et en menace Charlène : — Mais c’est pas vrai ! Qu’est-ce que t’as fait ? — Rien, rien du tout ! Je lui ai juste montré ! T’aurais pu me prévenir, quand même ! — Te prévenir de quoi ? — Que … qu’elle … elle a même jamais embrassé une fille ! Et toi … — Qu’est-ce que t’en sais, toi ? C’est ce qu’elle voulait, non ? dis-lui, toi ! — C’était des bêtises … je savais pas. — Mais …tu me cherchais bien, pourtant ! — J’avais bu, c’était mon anniversaire … — T’étais avec Cathy ! Et elle était d’accord ! — C’est une collègue de travail … Comment ça, ‘d’accord’ ? — T’es pas son amie ? — Mais non … j’ai jamais … — Jamais quoi ? — Avec une femme … jamais … Christelle croise les bras en la dévisageant, les sourcils levés. Et Patricia se rend compte qu'elle s'est préparée à la nuit, ne porte plus qu'un t-shirt avec dessus un Marsupilami et une petite culotte blanche, et se met à rire nerveusement de l'irréalité de la scène. — Qu’est-ce qui t’amuse ? — Rien … c’est rien … — Oui, mais dis-moi … t’es sûre que c’est une bonne copine, Cathy ? — Pourquoi ? — Non, comme ça. Elle a dit des trucs bizarres … elle t’aurait pas draguée, des fois ? Patricia réfléchit, réfléchit vraiment, essaie de ...
... retrouver le souvenir de mots, de gestes, hausse les épaules, essaie de repasser dans son esprit les soirées qu’elles ont passées, leurs discussions, et Christelle et Charlène la voient lever les sourcils d’étonnement : — Alors ? — Peut-être, je faisais pas vraiment attention ! — Tu l’aurais pas rembarrée ? — Je sais pas, c’était … une collègue, quoi ! … c'est un Marsupilami … — Observatrice ! et alors ? — …t’es jolie … Charlène et Christelle ont éclaté de rire en même temps : — T’es une drôle de fille, toi ! Christelle l’a allongée entre elles deux et a éteint la lumière. Charlène l'a caressée doucement avant de s’endormir, tout en douceur pour lui donner du plaisir de ses mains, Christelle calée dans son dos. Elle, ne les a pas touchées, n’effleurant leur peau que par accident. Charlène l’a réveillée le dimanche en milieu de matinée d’un baiser sur ses lèvres. Elle s’était endormie entre les deux filles comme elle dormait d’habitude, une main coincée entre ses cuisses, sauf qu’au réveil une autre main était là avec la sienne, au chaud de son ventre, celle de Christelle qui dormait sur son épaule. — T’es toute rêveuse ! A quoi tu penses ? — A rien … à tout ça … ça me ressemble pas ! — T’es pas bien, avec nous ? — Si. Si, justement. C’est … bizarre ! Elles sont assises toutes les trois autour de la petite table de la cuisine. Il est 13 heures passées et elles prennent leur petit déjeuner … Patricia ne savait pas trop qu’elle attitude adopter en se levant, gênée, un peu mal à l’aise. ...