1. Les Normands - Episode I


    Datte: 02/11/2017, Catégories: fh, hh, fhh, hbi, hplusag, fplusag, vacances, Oral 69, pénétratio, couple+h,

    ... bermuda, tee-shirt et tongs sur lesquels je passe mon cuir. Look improbable, je suis tombé au fond du trou. C’est déprimé que je descends vers l’accueil où j’ai remarqué un petit restaurant pizzeria. Quel bonheur de sentir tous ces regards lorsque je pénètre dans la salle ! et pour me mettre à l’aise j’entends çà et là quelques commentaires moqueurs. Je fais fi de tous ces blaireaux – c’est le premier terme qui me vient à l’esprit pour les caractériser – et je m’assois directement au bar. Je commande une bonne bière et une pizza, tant qu’à avoir une journée pourrie autant prendre soin de son corps. Je bois et je mange lentement en regardant l’alignement des bouteilles face à moi.« Je me mettrais bien minable », me dis-je en lorgnant sur la fiole d’Izarra. Je m’apprête à commander le digestif lorsqu’une voix m’interpelle, je pivote sur mon tabouret pour faire face à un couple d’une cinquantaine d’année. La dame est volubile, j’ai du mal à placer un mot, son mari ne dit rien et laisse sa dulcinée m’envahir. Elle m’explique m’avoir vu arriver – en fait, elle s’ennuyait et regardait par la fenêtre de son mobil-home – et propose de me fournir draps et serviette. Mon cerveau est peut-être lent mais je me rends compte que la dame m’a épié lorsque j’étais en tenue d’Adam. Je souris tant la situation est décalée, elle me parle comme si j’étais son gamin, comme si elle seule pouvait me sortir de mon atroce sort. Je réponds poliment que je ne suis pas intéressé mais en me promettant de ...
    ... tirer les rideaux donnant sur sa caravane. Elle repart vexée de mon refus, pourtant tout ce qu’il y a de plus correct, mais sans quitter son sourire. Il n’y a que ses yeux qui trahissent son irritation. Je réfléchis rapidement et sors pour rattraper le couple. — Excusez-moi si je vous ai blessée, j’accepte volontiers votre offre. En quelques secondes, je me suis aperçu que dormir dans des draps propres et s’essuyer avec une vraie serviette est un luxe dont je n’ai pas envie de me passer. La dame retrouve son sourire et son bavardage. Les présentations sont rapidement menées, Gina et Marc sont leurs prénoms, ils viennent de Normandie, n’ont pas eu la chance d’avoir d’enfant, viennent ici en vacances depuis dix ans, etc. Assis dans le même salon que le mien, que je peux d’ailleurs voir distinctement grâce à l’éclairage de l’allée, je devise avec eux en buvant quelques verres de calva. Je quitte mes hôtes dans un état guilleret qui fait rire madame. Je ne me suis pas mis minable comme je le souhaitais mais je suis tout de même content de ma soirée. Je regagne mes pénates et prends mon temps pour faire le lit. Dur de mettre le drap housse avec mon cerveau embrumé. Je ne suis pas assez ivre pour perdre le contrôle de mes actes mais suffisamment pour accorder à Gina une nouvelle exhibition. Je ne compte pas les allers et retours que je fais, nu comme un ver, entre la chambre et la salle d’eau. Je ne laisse allumé que le salon et ne tiens pas ma promesse puisque le rideau n’est pas ...
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