Étreintes tempétueuses
Datte: 12/04/2021,
Catégories:
fh,
bizarre,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
confession,
... la plage de tous mes instants érotiques, j’escalade quelques rochers glissants. Je suis obligé de prendre appui sur une main mais il me semble que les morsures du vent sont moins violentes. Mon corps se détend, surpris de l’absence de résistance, il se redresse peu à peu. Je n’entends plus le bruit assourdissant sur ma tête, je peux enfin rejeter ma capuche en arrière. Quelques gouttes d’eau glacées se coulent dans mon cou, elles me font sourire, elles ne me gênent plus. J’ai vaincu les éléments naturels, c’est une petite victoire qui me redonne cependant un enthousiasme fou. Catherine, oui Catherine, comme mon cœur et mon corps avaient vibré à l’unisson du tien ! Catherine s’approche de la fenêtre, elle est pétrifiée, transie, elle grelotte presque et elle resserre sur ses épaules l’épais gilet qui descend jusque sous ses fesses et frôle ses cuisses nues. Elle sourit, qu’est-ce que cela signifie de toujours se promener les jambes à l’air avec uniquement un T-shirt, parfois rien et un string, souvent minimaliste ? Elle soupire, à moitié nue et pourtant elle n’a personne à séduire. Cela fait quelques jours qu’elle s’est réfugiée dans ce que ses amis nomment ironiquement « le cabanon » d’été, adossé à la villa magique qui lui rappelle ses étreintes avec Jean-Marie. C’est là qu’entortillée dans la couette elle a écouté la tempête qui s’est ruée sur la côte dès le milieu de la nuit. Engoncée dans la ouate, elle n’a perçu que des sifflements stridents, des secousses inquiétantes ...
... et comme de violents coups de fouet sur les volets. Catherine a somnolé ces dernières heures, une main perdue tout en haut des ses cuisses, au creux de sa fourche. Elle a joué, exploré et trituré son sexe. Il ne s’est rien produit, le plaisir, son plaisir n’a cessé de lui échapper, de se refuser. Ses doigts ont beau avoir su se montrer habiles, insolents, audacieux, leur musique rythmée sur son clitoris, ses lèvres ou sa fente est demeurée vaine. Elle ne s’est même pas mouillée, si, un peu au départ, une humidité prometteuse qui s’est vite estompée. « Je me sèche, je m’assèche » songe-t-elle ! « Ne serai-je déjà plus femme ? Creuse et vide, sans plus aucune émotion profonde, sans envie à satisfaire ? » Même ses tétons si sensibles auparavant, ne bandent plus. D’ailleurs, il lui semble que ses aréoles s’élargissent et noircissent. Ses gros bourgeons, dont elle était si fière, se sont endormis et recroquevillés à l’intérieur de ses globes qu’elle trouve de plus en plus souvent pesants et encombrants. Affamée de sensualité, elle a ouvert son ordinateur et s’est perdue pendant de longues minutes sur les sites d’histoires érotiques qu’elle fréquente de temps en temps afin de provoquer en elle le déclic qui aurait mis le feu à son corps. Aucun effet. Elle n’a pas osé aller lire les nouvelles de Jean-Marie, cela lui aurait paru trop cruel, si proche de lieu de sa dernière extase. À la limite du désespoir, elle a fouillé dans son sac et en a sorti son dernier jouet coquin, sa copie ...