1. Randonnée en montagne


    Datte: 12/04/2021, Catégories: f, inconnu, bain, froid, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, uro,

    ... voyant l’enseignante dans son antre, livrée à lui, innocente et sans défense, il n’avait pas pu maintenir sa garde. La présence de Sophie, si proche, avait renforcé le sortilège, annihilant toutes ses certitudes, ses objections, sa détermination à ne plus l’aborder. Qu’est-ce qui m’a pris de l’inviter à dîner ? Une nouvelle fois, il n’avait pas su résister à l’impulsion. Malgré ses craintes, c’est lui qui avait engagé cette relation, refermant lui-même le piège, les condamnant aussi sûrement que s’il appuyait sur la gâchette d’un revolver. Qu’il était donc faible ! Qu’avait-il cru, en la sortant au restau ? Qu’en la fréquentant en simple « ami », il arriverait à mieux maîtriser ses obsessions ? Que cette proximité serait l’antidote au poison inondant ses veines ? Pure folie ! Ça ne pouvait que mal finir ; et encore une fois, ce serait lui le responsable. Après cette merveilleuse soirée et ce dîner enchanteur, après avoir résisté de toutes ses forces au désir brûlant d’embrasser Sophie, Marc avait eu bien du mal à s’endormir. Bataillant pour trouver le sommeil, il s’était tourné et retourné dans le lit froissé, jusqu’aux premières lueurs du jour. Les mêmes flashs s’imposaient sur l’écran de ses paupières, sans répit, encore et encore. Il émanait de cette fille un pouvoir d’attraction véritablement magnétique. S’il ne voulait pas finir timbré, il fallait qu’il la revoie. — C’est trop dangereux, murmura-t-il, enfouissant sa tête dans l’oreiller. La fréquenter, c’est la condamner ...
    ... à mort ! Il ne voulait pas voir la vérité en face. Ça allait recommencer. Comme avec Laure, comme avec Manon. Il devait être plus fort cette fois, empêcher la malédiction de se reproduire. Il devait sauver cette fille. Elle était en danger à cause de lui, justement parce qu’il en était amoureux. — Mon Dieu, qu’est-ce que je m’apprête à faire ? -- oOo-- Le week-end arriva, puis passa, nonchalamment, presque trop long. Durant ces quelques jours, je repensais souvent à Marc, impatiente qu’il m’appelle, me proposant une nouvelle occasion de nous revoir. Pas de coups de fil, pas de messages sur mon répondeur. Je commençais à être accro et à cran, mauvais signe. Je me retins plusieurs fois de chercher son numéro dans l’annuaire, de me balader du côté de la caserne de pompiers. D’une, il était de garde. De deux, ce n’est en aucun cas à la femme de renouer le contact. Néanmoins, j’étais sur des charbons ardents, le désir de sa peau sur la mienne couvant juste à portée de caresses. Une envie de lui, de ses mains sur moi, qu’une simple satisfaction solitaire n’allait pas suffire à apaiser. Mais ce n’est pas pour autant que j’allais faire le premier pas, ni même le relancer, j’avais mon amour-propre, nom d’un chien ! Saleté de fierté à la con… Lundi matin, j’étais de mauvaise humeur en me rendant au lycée. Les élèves me paraissaient tous plus butés et bruyants les uns que les autres. À la pause de dix heures, je me réfugiai dans la salle des profs, me consolant d’une tasse de café bien ...
«1234...9»