Deux récits : Si je peux rendre service - Bon Anniversaire ! - Histoires de Sexe

Deux récits : Si je peux rendre service - Bon Anniversaire !

Certains jours, on se dit qu’on aurait mieux fait de ne pas se lever. Et d’autres jours, c’est le contraire. Ce jour-là, je ne sais pas pourquoi, je sentais que ça allait être une bonne journée. Je venais à peine de sortir de chez moi pour faire quelques courses quand je vis par terre un billet de vingt euros. Ce n’est pas grand-chose, me direz-vous, mais j’étais quand même bien content de l’avoir trouvé. J’y allai d’un pas nonchalant, pas trop tout de même, pour ne pas me le faire piquer sous les yeux. Je le ramassai, ni vu ni connu. C’est ce que j’ai cru en tout cas. J’allai pour me redresser lorsque mon ascension fut stoppée par une magnifique paire de jambes. — C’est ton jour de chance.— Oui, on dirait. Je n’avais pas besoin de relever la tête pour reconnaître la personne qui avait prononcé cette phrase et savoir à qui appartenaient ces jambes. Je les aurais reconnues entre mille. Leur charmante propriétaire n’était autre que ma voisine du troisième. Elle était blonde, les cheveux courts, la quarantaine, mère au foyer. Avec l’aide du vent, j’aurais pu voir ce qu’elle portait sous sa robe. Elle m’avait toujours fait tourner la tête. De mon adolescence à aujourd’hui. — Bonjour !— Bonjour !— Tu tombes bien, je pensais justement à toi. Je voulais te voir, me dit-elle.— À quel sujet ?— Depuis deux jours, j’ai un problème avec mon ordinateur. Comme je sais que tu es un expert en la matière, j’espérais te rencontrer.— Vous auriez dû venir directement chez moi.— Je n’ai pas ...

... osé.— Ce n’est pas grave. Vous m’avez trouvé, c’est le plus important.— Oui. J’avais envie de rajouter que je m’en serais voulu de ne pas l’avoir vue. — Est-ce que tu peux passer aujourd’hui chez moi ? me demanda-t-elle.— Oui, bien sûr je peux. Même si je n’avais pas pu, j’aurais tout fait pour venir.— Je serai à la maison toute la journée. Tu peux passer quand tu veux.— J’ai quelques courses à faire. Je serai absent toute la matinée. On peut dire en début d’après-midi si vous voulez. Je savais qu’elle serait seule. Je connaissais ses habitudes. L’endroit serait calme. — OK. Disons donc en début d’après-midi.— À tout à l’heure ! En chemin, je rajoutai sur ma liste : acheter une boîte de préservatifs. Vaut mieux prévoir, comme on dit. La pharmacienne eut un sourire en me les tendant. Savait-elle l’après-midi que j’allais passer ou était-ce une simple invitation à les utiliser avec elle ? Aucune des deux bien sûr. Toutefois la seconde idée était tentante. Je me promis que la prochaine fois je viendrai rien que pour elle. En attendant, je n’avais qu’une hâte, retrouver ma voisine dans son intimité. La matinée passa. À 14 heures, j’étais devant sa porte. Elle avait abandonné sa robe pour un short en jean et un débardeur blanc. C’était de très bon goût. Elle n’en était que plus désirable. — Merci d’être venu.— C’est la moindre des choses, entre voisins. Je rentrai. Elle referma la porte derrière moi. — J’aime bien me boire un thé à ce moment de la journée. Tu en veux un ?— Oui, ...