Gloria ou Mathilde
Datte: 15/04/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
jalousie,
dispute,
pénétratio,
confession,
filmx,
lieuxpubl,
... premiers ébats, dans une ambiance animale et spontanée, puis la seconde, plus tendre, durant laquelle les caresses prendraient une part plus importante. Quand Gloria m’a parlé ce ça, je suis resté interdit, stupéfait. Je savais, pour l’avoir vue à la télévision, qu’elle allait crever l’écran. Je redoutais aussi – et c’est bien légitime – qu’elle se bloque à l’idée d’en faire trop. J’ai pris le premier avion du samedi matin pour Nice, puis loué une voiture pour rejoindre le lieu de tournage à une heure de route. Il faisait frais, mais le ciel était déjà d’un bleu éclatant. Ça promettait une belle journée ensoleillée. Ce sont tout de même des traits tirés que me renvoyait le miroir du rétroviseur. Je n’avais pas bien dormi, angoissé sans doute par le risque que prenait notre couple dans cette histoire. Mais comme le papillon qui vole sans but, j’étais bien incapable de décider quoi que ce soit. J’allais où le vent et mes émotions voudraient bien me conduire. Et je n’étais plus dans mon studio, ce lieu que je maîtrisais. À mon arrivée, j’ai dû montrer patte blanche aux vigiles qui fermaient le site. Des malabars que, lorsqu’ils vous pissent dessus, vous n’avez pas forcément envie de mettre en colère en les repoussant. J’ai pu ensuite rouler vers le parking déjà bien plein. La ferme était entourée de dizaines de camions de matériel avec des techniciens qui allaient dans tous les sens. J’ai entendu une sirène stridente, puis le silence. La sirène de mon studio indique qu’un ...
... tournage est en cours. J’ai compris. Il me fallait rester discret pour ne pas fâcher les malabars de l’entrée. Je me suis dirigé tout doucement vers l’entrée de la cour de la ferme où j’ai pu apercevoir un endroit particulièrement éclairé au rez-de-chaussée. Un type m’a fait signe de ne plus bouger. J’ai attendu que le bruit revienne, naturel : ça signifiait que les caméras venaient d’être coupées. Des techniciens se sont remis à faire des essais avec une Louma pendant que d’autres roulaient un travelling perpendiculaire au bâtiment, matériel qui servirait peut-être plus tard. Je me suis dirigé vers l’entrée, timide et inquiet, jusqu’à apercevoir le lieu de tournage entouré d’un monde fou. Plusieurs caméras avec à chaque fois un cadreur, des éclairagistes derrière leurs pupitres, des perchistes, des maquilleuses avec leurs petites valisettes, toute cette faune que j’étais habitué à voir dans mon studio pendant les tournages. Puis enfin les comédiens. Gloria, resplendissante en Mathilde, et son partenaire dans le film, un acteur célèbre dont je tairai le nom, bien plus mince et petit que ce que nous disent les images dans les films où il a joué. Il était en train de discuter avec le réalisateur, debout à côté d’une lourde table de ferme en chêne massif. Il était vêtu d’un pantalon de velours, style gentleman farmer, et d’une chemise blanche en lin, froissée et sale. Gloria était assise de profil ; une maquilleuse était affairée sur son visage blafard, sans doute un effet de cette ...