Un samedi soir...
Datte: 17/04/2021,
Catégories:
ffh,
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cadeau,
boitenuit,
Voyeur / Exhib / Nudisme
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Samedi soir dernier, j’ai décidé de me payer une soirée dans un bar à hôtesses. Pourquoi ? Parce que je vis seul et qu’il faut bien savoir que ma vie n’a pas été très mouvementée au niveau des expériences féminines et même sociales, à cause de parents extrêmement rigides (pas de voyages, jamais dépensé pour avoir de belles fringues). Chez moi, on ne ramenait pas de fille à la maison, c’étaient les études et un boulot d’abord. À trente-sept ans, j’avais connu quelques histoires assez simples, mais j’avais envie d’une vraie expérience de lâcher-prise, une revanche sur cet aspect de ma jeunesse trop fade, l’envie de constater qu’il n’est jamais trop tard pour prendre du bon temps. Envie d’un moment que je passerai pour moi, sans me demander si c’est bien ou mal, si je dois ou pas, envie comme de brûler quelque chose, d’arrêter de compter, de réfléchir. Mon cœur battait à tout rompre tandis que j’approchais de l’enseigne, illuminée par un unique spot aveuglant, et indiquant « Le Tsar ». Malgré le fait que je vive seul, cette aventure avait pour moi le goût de l’interdit, et je n’avais aucune idée de la teneur de ce que j’allais vivre, ni même qui j’allais rencontrer. J’avais entendu tant d’histoires sur ces lieux, et la plupart parlaient plutôt d’arnaques, quand il ne s’agissait pas de clients trop peu généreux se faisant tabasser dans une arrière-cour sombre par un videur bodybuildé. À ces pensées, je me demandais si y aller seul était franchement une bonne idée, mais j’étais ...
... décidé à ne plus faire marche arrière, à ne plus laisser mes peurs et mon théâtre intérieur guider chacune de mes décisions. Le bar est situé très près de chez moi dans une petite rue discrète. Je pousse la porte, mais elle est fermée et un rideau noir est tiré. Je sonne, j’espère que je ne me suis pas déplacé pour rien. Après quelques instants qui me paraissent interminables, une jeune femme brune jette un rapide coup d’œil derrière le rideau et finit par m’ouvrir en bottes et tenue sexy : Lilou, elle semble avoir vingt-cinq ans. Elles sont deux, sa collègue semble plus jeune, pas plus de vingt ans, elle s’appelle Sango, vêtue d’une robe noire légère et élégante et de chaussures vernies rouges à talons hauts, ses lèvres gourmandes et ses longs cheveux attachés, d’un beau blond cuivré, m’évoquent de charmantes perspectives. Elle porte le tatouage d’un cerisier en fleur qui parcourt entièrement son dos nu. J’explique brièvement que j’ai déjà rencontré deux autres hôtesses avec qui j’ai discuté rapidement quelques jours auparavant autour d’une coupe et que je connais le principe. Je suis le seul client de cette chaude soirée d’août, et il ne semble pas qu’il y ait un gorille de service dans ce lieu. Tant mieux, cela m’aide à calmer un peu l’angoisse que me procure cette audace inhabituelle. Sango observe attentivement mes mains fines posées sur le comptoir du bar où se diffuse une douce lumière bleutée et des musiques éclectiques. Il est vrai qu’elles font partie de mes atouts. ...