Le jeune guide historien français
Datte: 19/04/2021,
Catégories:
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... passée à Paris et le tout début de sa vie en Allemagne. Philippe la laisse parler. La femme qu’il a à son bras n’a vraiment plus rien à voir avec la chef d’entreprise syndicaliste autoritaire qu’il a rencontré hier soir. Arrivée au pied de la tour Eiffel, Christa, en super forme, propose à Philippe de monter au premier étage à pied. Il accepte sans hésiter. Une fois à bon port, Christa prend tout son temps pour jeter un large coup d’œil circulaire sur Paris. Elle déclare à Philippe que c’est son père qui lui a transmis sa passion pour cette ville. Au début de la dernière guerre, il était officier dans la marine allemande. Blessé en Norvège, il a été envoyé dans un poste administratif à Paris parce qu’il maîtrisait parfaitement le français. En août 1944, lors de la libération de Paris, il a été fait prisonnier par les troupes du général Leclerc, puis libéré une année plus tard : — Christa, avec un père marin, vous devez connaître le musée de la Marine, il est juste de l’autre côté du pont.— Je vais vous surprendre, non.— Ça vous dit ?— Oui, car mon père le connaissait bien. Cela va bientôt faire vingt-quatre ans qu’il est mort. J’étais enceinte de mon fils.— Il a quand même eu la chance de connaître la fin de vos études et votre doctorat ?— Oui, de justesse à deux ans près.— Alors, redescendons à pied de cette tour en fer et allons-y. La descente s’avère nettement plus facile que la montée. C’est vrai que le premier étage de cette tour représente, sans en avoir l’air, ...
... l’équivalent de trois immeubles haussmanniens de six étages. Dans les jambes, cela commence à se faire sentir. En traversant le pont d’Iéna pour se rendre au musée de la Marine, Philippe raconte à Christa que, quand il était jeune, il avait envisagé un moment de faire carrière dans la Marine nationale française. Puis, les choses ayant évoluées différemment, il avait fait des études d’ingénieur. Christa est une bonne interlocutrice, elle laisse Philippe conter en toute franchise ses hésitations de jeunesse. Puis commence la visite du musée. Philippe est « tout feu, tout flamme ». Les peintures, les maquettes, les historiettes n’ont pas beaucoup de secrets pour lui. La visite du musée se fait néanmoins plus rapidement que prévu. Christa n’a pas le moral, elle est triste. Tout lui rappelle le souvenir de son père dont elle était très proche. En sortant, elle entraine Philippe vers la grande fontaine du Trocadéro dont les puissants jets sont en action. Elle lui raconte que son premier baiser avec un Français a eu lieu ici, il y a près de trente ans, au pied de cette fontaine, en regardant la Tour Eiffel. Philippe lui répond qu’il a connu une situation semblable, il y a déjà dix ans, avec une jeune étudiante allemande originaire de Francfort : — Elle embrassait bien, demande Christa ?— Pas mal du tout. Philippe, quelque peu étonné par l’évolution des propos, regarde Christa en souriant franchement, puis poursuit sur le ton de la plaisanterie : — Si vous voulez, je peux même vous montrer ...