Bad day
Datte: 20/04/2021,
Catégories:
fh,
médical,
bizarre,
hotel,
fdomine,
Oral
pénétratio,
attache,
humour,
policier,
... délecter du bordel ambiant, je fonce vers les ruines, mais un flic m’arrête net : — Mais fous-moi la paix, le poulet ! l’engueulé-je en voulant forcer le passage.— Non, monsieur ! Personne ne rentre !— J’étais là-dedans avec des potes ! Laisse-moi passer ! Je me débats, mais un autre costumé vient à son renfort. — Putain, mais bordel ! Vous allez me laisser passer, oui !— Non, vous restez là !— Je dois aller voir mes potes ! Ils ont peut-être besoin de mon aide !— Monsieur, y a que des cadavres en morceaux, là-dedans… Je m’arrête net, les regardant l’un après l’autre. Je suis seulement en train de réaliser l’ampleur du truc. — Vous dites que vous étiez dans ce restaurant, monsieur ?— Euh… oui… enfin, non… enfin, si, mais je venais de sortir… Est-ce qu’y a des survivants ? Ils secouent simplement la tête. Putain, c’est pas vrai, merde ! — Mais c’est un Chinois qu’a fait le coup ! Je sais même pas pourquoi je leur dis ça. Ça me sort tout seul. Je ferais peut-être mieux de la mouler, mais ça doit être nerveux. Ils me regardent avec deux airs cons. — Je l’ai vu. C’est un Chinois, je vous dis ! Au moment où je sortais, il est arrivé en courant avec un sac plaqué contre son bide. Il gueulait de toutes ses forces. Le gusse à la porte a essayé de l’attraper, et même de lui courir après, mais…— Attendez, monsieur, me répond calmement l’un des flics. Je pense que vous êtes blessé et choqué. Vous allez d’abord vous faire ausculter, et soigner si besoin, et après on reparlera de tout ça, ...
... d’accord ? Je tremble de partout et je commence à réaliser que j’ai très mal au bras et à la tête. Et puis ça coule du sang au-dessus de mes yeux. Je me retourne et regarde tristement la foule des badauds désormais repoussés à l’écart par un cordon d’autres flics. Et ça y est, la presse a débarqué. Je sens qu’on me prend par le bras. — Venez, monsieur, suivez-moi. Je me laisse conduire jusqu’à une ambulance. Et puis je dois retomber dans les vapes. *** Je me souviens de plus rien jusqu’à la vision de deux nouveaux costumés debout devant moi qui suis couché sur mon plumard d’hôpital triste. — Ça y est, chef, il se réveille.— Où est-ce que je suis ? J’essaye de bouger, de me redresser. Mais mon bras me fait toujours très mal et je suis couvert de bandages de partout. — Vous êtes à l’hôpital, monsieur Shank ; à l’hôpital Robert Legros, au service traumatologie.— Mais qu’est-ce que je fous là ? Et pourquoi je suis momifié comme ça ? Je peine à sortir du coaltar ; le flic, patient, me rafraîchit un peu la mémoire : — Vous avez été amené là après l’explosion, au restaurant, vous vous souvenez ? Oui, ça me revient, d’un seul coup. Tu m’étonnes que je m’en souviens ! Les images d’horreur défilent de nouveau à l’intérieur de mon crâne emmitouflé. — Nous voudrions vous poser quelques questions, monsieur Shank. Vous avez dit à un agent que vous étiez dans le restaurant juste avant l’explosion ?— Oui, j’ai bouffé là avec des potes. Enfin, non, en fait, j’ai pas bouffé là ; ils ont voulu ...