La gérante de la galerie d'art (3)
Datte: 21/04/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... de soleil assez grandes comme c’est la mode et mettant mes cheveux devant mon visage je vois que je peux rester anonyme. Il me propose un petit essai. Timidement j’accepte et le laisse m’appeler « ma chérie ». Je lui dis que je ne veux pas de ces trucs bizarres. Il me rassure en me disant que c’est ma tenue actuelle qui l’inspire, ce mélange de classe et de sensualité. Je prends un foulard en soie sur une étagère et le mettant devant mon visage je demande : « Comme ça ? » ; puis dans une autre pose debout : « Ou comme cela ? » Pas des poses super sexy mais je m’entraîne. Je marche de long en large, mes bottes claquent sur le sol. Lui ayant tourné le dos, je retourne mon torse et le regarde, le visage couvert de mes cheveux. La pose est bien meilleure et ma croupe est à son avantage ainsi que ma poitrine. Il voit que je commence à y prendre goût car après tout, j’aime être le centre de l’attention. Il prend un appareil photo. Il commence cette séance impromptue et me laisse aller avant de commencer à me guider. ° ° ° Je trouve qu’elle a vite abandonné ses réticences. Et déjà la voilà qui s’imagine en mannequin, elle, la petite bourgeoise des beaux quartiers, la quadragénaire un peu coincée. Cela doit faire revivre un vieux rêve de petite fille, à l’époque où elle feuilletait les magazines. Quelle femme n’a pas rêvé jeune fille d’être le centre d’attention de tous, de poser et de devenir célèbre à cause de son physique, et de rendre ainsi folles de jalousie toutes ses amies ? ...
... Le temps d’une soirée, après plusieurs verres qui lui ont permis de lâcher prise (sans sous-estimer mon pouvoir de séduction qui doit faire qu’elle se sent si belle et si désirable tout à coup), elle s’imagine dans la peau d’un modèle, et sous les ordres d’un photographe presque paralysé par la féminité pure qu’elle dégage. Elle prend déjà des poses. J’ai bien vu : ça a commencé devant le miroir. Sous prétexte de vérifier qu’on ne pourrait pas la reconnaître avec ses grandes lunettes noires année 70, elle joue à la polissonne. Elle me demande de regarder le cliché pour la rassurer. Car j’ai déjà sorti mon reflex et mitraillé un peu. Elle se regarde et feint la surprise. Elle sourit un peu stupidement, minaude comme la gamine qu’elle n’est plus. Des gamines comme ça, ça m’a toujours énervé. Et j’imagine déjà ses fesses à l’air en train de rougir sous ma main vengeresse et rageuse. Mais je dois me reprendre. Ma queue se retend à nouveau sous le cuir de mon pantalon moulant. Elle n’est pas si farouche finalement. Ses barrières tombent une à une ; je m’aperçois qu’elle me tutoie maintenant, sans que je lui aie autorisée (ça mériterait une punition… un châtiment corporel, proportionnel à son effronterie, bien entendu), mais bon, je ne relève pas. Je préfère en déduire qu’elle est finalement plutôt à l’aise avec moi, et ce plus vite que je n’aurais espéré, et qu’une espèce d’intimité est née entre nous, peut-être à cause des confidences qu’elle m’a faites – et qu’elle n’avait jamais ...