1. Plage Nette


    Datte: 27/04/2021, Catégories: fh, extracon, fépilée, vacances, Oral pénétratio, extraconj,

    ... étrange : — Je suis persuadé que vous connaissez déjà ce mot. Vous cherchez à gagner du temps. Je me trompe ?— Comme vous le savez, je suis un petit industriel. Il ne faut pas avoir une opinion avec le premier regard. C’est mauvais pour les affaires !— Et moi ? Je suis une affaire ? C’est à son tour d’avoir un petit sourire étrange quand il répond : — J’ai passé mes deux dernières années d’université en France, avec plein d’étudiants et d’étudiantes. Je ne suis peut-être pas très francophone, mais je connais l’autre sens de ce mot ! Elle rougit à nouveau. Un certain silence. Il se gratte la tête, dubitatif : — J’ai la nette impression que je suis le souris et que vous êtes la chatte !— Je ne sais pas… Ce que je puis vous dire, c’est qu’on dit « la » souris, c’est du féminin, même si vous êtes un homme. Pas de doute là-dessus…— Pas de doute sur quoi, Mélanie ? « La » souris, ou bien, je suis un homme ?— Les deux… les deux… surtout le deuxième cas… Et pas de doute aussi sur le fait que je sois la chatte… Elle lui adresse un regard éloquent. Il se trouble encore plus. C’est elle qui reprend : — En définitive, vous n’avez toujours pas répondu à mes questions… Ça doit être ça, le monde des affaires chez les petits industriels allemands !— Vous êtes très forte pour les sous-entendus ! Ça doit être ça, les femmes françaises !— Oh, il ne faut pas toutes nous mettre dans le même sac… Je sens que vous allez me répondre que c’est la même chose pour les industriels germaniques. Surtout ...
    ... les petits industriels…— Je vois que vous commencez à me connaître. Elle incline la tête, puis se décolle du mur auquel elle était adossée depuis quelques minutes. Elle réfléchit, lèvres pincées, mains crispées, soupesant d’avance les mots à dire. Elle amorce un premier pas : — Oui, je commence à vous connaître… Je vais être franche avec vous, Gert : j’ai la curieuse impression que… que je ne vous connais pas que depuis hier… mais depuis plus longtemps…— Depuis plusieurs jours, semaines, mois, voulez-vous dire ?— J’oserais même dire « années »… Elle entame un second pas : — Venez, nous n’allons pas prendre racine dans ce couloir…— Où allez-vous, Mélanie ?— Où allons-nous, voulez-vous dire… Elle commence lentement à marcher, il suit le mouvement. D’un coup, elle s’arrête net, se tourne vers lui et le questionne : — Ah oui, Gert, j’y pense : vous êtes dans quelle chambre ?— Pardon ?— Oui, le numéro de votre chambre, juste pour savoir…— Euh… Trois, cinq, neuf… Pourquoi ?— Amusant… mes chiffres préférés ! Décidément ! Un bref sourire charmeur, et elle continue son chemin sous l’œil surpris de Gert. À présent, d’un même pas, ils avancent posément dans le couloir, vers la lumière du dehors. Perturbé, il se racle la gorge, très perplexe : — Honnêtement, Mélanie, je voudrais beaucoup vous suivre… partout… partout où vous serez… mais je pense que c’est impossible…— Impossible n’est pas français, vous savez…—Nichts ist unmöglich ;ich weiß… – pardon – Je voulais dire que… Elle le coupe, ...
«12...131415...22»