1. Plage Nette


    Datte: 27/04/2021, Catégories: fh, extracon, fépilée, vacances, Oral pénétratio, extraconj,

    ... corps enlacés, repus, fourbus… le temps immobile, l’atmosphère suspendue, le jour tamisé, rien ne bouge sauf deux poitrines qui respirent… Elle se redresse un peu : — Je sais que je ne devrais pas te le dire, mais pourtant, je vais le faire quand même, car il faut que tout soit clair entre nous, Gert.— C’est-à-dire ?— Tu me laisses dire ce que j’ai à dire jusqu’au bout, sans m’interrompre, d’accord ?—Ja, mein Schatz.— Sans m’interrompre ?— Sans t’interrompre. Elle se cale sur son oreiller, les yeux perdus dans le vague : — Lucien est un très bon technicien de l’amour, un virtuose même, je comprends très bien que les femmes en sont folles ; d’ailleurs, je suis une femme. Il sait parfaitement mener la danse, devançant nos souhaits les plus intimes. Mais… Elle se tourne vers lui : — Mais, Lucien est un technicien froid. Doué, très doué, mais froid. Toi, Gert, tu fais ça de façon spontanée, ça vient du plus profond de ton cœur. C’est… nature, c’est doux, c’est chaud… Tu comprends ce que je veux dire ?— Pour résumer, Lucien est un chef d’orchestre trop technique et moi, un petit musicien solo, amateur et enthousiaste ?— Amateur dans le bon sens du mot, Gert chéri… Celui qui aime, vraiment… Pour toute réponse, il l’embrasse voluptueusement, elle se laisse aller, glissant sur l’oreiller, lui offrant à nouveau son corps. Il en profitera encore et encore, elle jouira encore et encore, à leur plus grande satisfaction… Avec l’étrange impression que leur faim ne s’assouvira jamais. ...
    ... --ooOoo-- Momentanément repus, main dans la main, ils sortent prendre l’air. Le soleil brille, la brise est douce, mille bruits de feuilles bruissantes, de vagues clapotantes dans l’air. Ils avancent sans but précis, constellant leur cheminement de multitudes de petits bisous, tels deux adolescents en amour d’été qu’ils sont redevenus. Moi, j’aime bien voir des amoureux, ils sont si trognons, et ça me change de toute cette morosité ambiante ! Un groupe de touristes passe devant eux. —Hallo, Gert, kommen Sie mit uns ? Wir gehen auf die Bucht !—Ja ! Warum nicht ! Wir kommen. Mélanie le questionne du regard, il répond : — C’est le groupe de personnes avec qui je suis venu ici. Ils vont vers la plage, la… je ne connais pas le mot en français, un creux de plage, de mer…— Une baie ou une crique, mon chéri.— Mon chéri… même dehors ?— Oh, il n’y a que toi et moi ici ; ton groupe est déjà loin…— Tu as raison et il est même assez loin pour que…— Pour que quoi ? Et il l’embrasse, la plaquant sur un arbre ; elle se laisse faire avec plaisir, ses ongles agrippant le dos de son amant. Puis, fébrilement, ils reprennent le petit chemin, suivant de loin le groupe qui les précède. Soudain, le groupe s’arrête, une des personnes montre une toute petite bifurcation. Il est vrai que je possède des tas de sentiers qui sillonnent mes collines. Mélanie demande : — Je ne comprends pas tout, mais il y aurait un petit chemin pittoresque ?— Tu as parfaitement compris,mein Schatz, ta connaissance de ma langue ...
«12...171819...22»