Ballot
Datte: 27/04/2021,
Catégories:
jeunes,
parking,
danser,
jalousie,
pénétratio,
attache,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... la piste je lui adresse des signes amicaux au passage. Elle a examiné l’extrémité des menottes sous la table. Seule la clé la délivrera. La clé est dans ma poche. Par le détail je raconte à Jeanne ma vengeance. Elle me trouve cruel. À sa prière je promets de libérer Jenna à minuit, pas plus tard, avant le départ des trois cousines. René est arrivé, hé, hé. Sans s’presser hé, hé. Le grand René, le beau René, sans son cheval et sans son lasso. Il a trouvé Jenna seule, affligée, en larmes mais effrayée par les moqueries que déclencheraient des appels au secours et donc beaucoup plus discrète que prévu. Il a écouté, a inspecté le piège, s’est relevé désolé et furieux et m’a cherché du regard. Il m’aborde, m’ordonne de libérer ma collègue ou je devrai aller régler ça entre hommes à l’extérieur. Nous sortons sous la pluie. Je n’utilise mes prises de judo qu’en cas de défense. Une fois René s’écrase sur le dos, prend son temps pour se relever lourd de l’eau ramassée. Il charge comme un taureau, heurte mon pied et pique du nez dans une flaque d’eau et de boue. Je l’aide à se relever et lui conseille d’aller se changer. Les curieux, sur le perron applaudissent le vainqueur, sans pitié pour le prétentieux. Seule Jenna est déçue de me voir revenir intact. Elle se penche, se demande où est son défenseur. Peut-être reviendra-t-il. Jeanne ne se tient plus de joie. Sur la piste elle ose l’inattendu. Levée sur la pointe des pieds, elle plaque ses lèvres sur les miennes. Un gentil baiser, ...
... bien chaste, lèvres serrées. — Tu sais, j’ai eu peur. J’ai regardé, tu ne l’as même pas touché. Avait-il trop bu ?— La fureur fait perdre l’équilibre. Il faut savoir rester calme. Il s’est emmêlé les pieds. J’ai eu de la chance. La chance ne me quitte pas. Je suis un héros par chance, je mérite un baiser plus audacieux, lèvres entrouvertes, humides d’admiration juvénile pour mon calme olympien. Oui, mais si elle continue à m’embrasser comme ça, mon calme va s’évaporer. Les gens heureux n’ont pas d’histoire. Minuit approche, rendez-vous est pris sur la polaire, à la même heure. Elle me remet une carte de visite au nom de ses parents. Si je passe chez eux, ils lui accorderont peut-être l’autorisation de rester plus tard, rassurés par mon allure. Les deux cousines insistent également. Je verrai. Elles s’en vont joyeuses, oubliant Jenna à sa table attachée. Je les raccompagne, reviens à ma première table. — Ce n’est pas drôle de rester assise. As-tu compris l’affront et l’ennui ? Que faisons-nous maintenant ?— Où est René ? Que lui as-tu fait ? Tu lui as fait mal ?— Il a glissé dans l’eau et s’est couvert de boue. Il est parti se changer, je ne sais pas s’il reviendra. À trois heures, si tu le souhaites je te déposerai devant chez toi.— D’habitude c’est lui qui revient et l’autre n’est pas beau à voir. S’il a glissé tu as eu de la chance. C’est étrange, l’une a vu, l’autre non. Pour elles j’ai eu de la chance. — Merci pour le piège. Tu profites de ma voiture et tu souhaites me voir ...