Black Angel, justicière et soumise (14) - Histoires de Sexe

Black Angel, justicière et soumise (14)

Le lendemain, Alexa m’a appelée, et elle m’a ordonné de venir la rejoindre sur un quai de Seine bien particulier en plein après-midi, vêtue de la tenue que j’avais portée pour satisfaire son chauffeur. Je m’y suis rendue en compagnie de Béné qui est restée un peu en retrait à ma demande. J’étais habillée de leggins, d’un tee-shirt ample et de ballerines. Béné, elle, avait aussi opté pour des leggins et des ballerines, sauf qu’elle avait mis un débardeur pour le haut. Alexa, elle, avait un jean, un petit chemisier et des bottines luxueuses. Lorsqu’elle m’a vue arriver, sa mâchoire s’est crispée et elle m’a lancé un regard cruel tandis qu’elle s’avançait rapidement vers moi. Au moment où j’allais ouvrir la bouche, elle me retourna une gifle. — Dis, donc, sale petite pute écervelée, c’est quoi cette tenue ? Et puis je t’ai attendue, samedi soir ! Je t’avais trouvé un autre clebs puisque Deb m’a interdit d’utiliser le sien, mais tu m’as bien plantée ; et crois-moi, tu vas me le payer ! Pourquoi tu ne m’as pas obéi, hein ? Qu’as-tu donc à dire pour ta pitoyable défense ? Elle ponctua ces mots avec une autre gifle. Je n’ai rien répondu, mais le regard glacial que je lui ai lancé a parlé pour moi. — Non mais, t’as perdu ta langue ou t’es devenue trop conne pour savoir parler ? Et puis d’abord, c’est quoi ce regard ? Tu oses me dévisager ? Moi, Alexa de la C., ta Maîtresse ? Elle tenta de me retourner une autre gifle, mais j’attrapai son poignet en plein élan. — Va chier, Alexa, ...

... tu nous emmerdes ! T’es juste une sale petite gamine capricieuse et inutile, rien de plus ! déclarai-je en la lâchant. — Mais t’aggraves ton cas, espèce de débile, tu le sais ? dit-elle entre ses dents, la mâchoire crispée. Tu crois que je bluffe à propos de ce que je t’avais dit ? OK ; ben, puisque tu le prends comme ça, bouge pas ! dit elle en s’éloignant. Je la vis sortir son portable ; elle téléphona à quelqu’un en affichant son sourire méprisant. — Oui, c’est moi. Tu sais, pour la vidéo... Oui... Tu peux la diffuser. Cette petite débile d’Océane, en plus d’être une abrutie finie, ne sait pas... C’était le moment de vérité. C’est maintenant que j’allais savoir si Deb m’avait raconté des conneries ou non. Je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir une boule dans l’estomac, parce que si par malheur elle avait menti, j’étais foutue. « Seigneur, par pitié, faites que ce soit à Deb qu’elle parle, et faites aussi que cette dernière m’ait dit la vérité ! » Tout à coup, le visage d’Alexa devint blafard, ses yeux devinrent ronds comme des assiettes, et son sourire disparut aussitôt. — QUOI ? TU TE FOUS DE MA GUEULE ? hurla-t-elle. Nan mais t’es malade ? Pourquoi tu l’as effacée devant elle ? Putain, mais... Allô ? ALLÔ ? Visiblement, la conversation avec Deb avait tourné court, car Alexa a rangé son téléphone dans son sac avant de revenir vers moi d’un pas hésitant. Son regard habituellement si arrogant avait disparu. « Merci, Seigneur ! » Cette fois, c’est moi qui affichais un sourire ...