premiers pas, (la suite)
Datte: 05/05/2021,
Catégories:
Lesbienne
Mature,
Première fois
Je n'ai pas laissé Isabelle continuer...Après tout, je n'avais fait que mon travail et c'est bien elles deux que j'avais surprises à 3 heures du matin en train de se faire du bien au lieu de bosser..."Je n'ai encore rien décidé mais si tu le prends sur ce ton, c'est sûr que je vais faire un rapport sur ce que j'ai vu. Au moins, tu pourrais t'excuser et essayer de t'expliquer non?"Je la fixai droit dans les yeux. Elle ne détournait pas le regard, bien au contraire. C'était même un sacré défi! J'enregistrais qu'elle avait lâché ses cheveux noirs. Ca lui donnait un air plus doux que quand ils étaient tirés en arrière et roulés en chignon pendant son service. Vue sa façon de me défier du regard, je ne m'attendais pas à des excuses de sa part.C'est Sonia qui a débloqué la situation, un peu paniquée : "Ecoute, Caro, tu ne peux pas nous faire ça! On a juste pris une pose toutes les deux. D'accord on aurait dû être plus discrètes mais ça ne mérite pas un rapport! En plus, je n'ai pas envie que tout ça soit étalé devant tout le monde....""Mais tais-toi un peu! T'as pas compris qu'elle veut nous faire ch...". Isabelle l'avait interrompue sur un ton qui ne laissait aucune place au dialogue et sans quitter mes yeux de son regard."Mais si on la laisse faire, tout le monde va savoir! Et moi, je suis mariée et je n'ai pas envie d'avoir à m'expliquer avec la direction ni avec mon mari...". Sonia sanglotait presque.Quelques jours avant cette nuit, nous avions partagé une soirée couples : ...
... Sonia et son mari, une autre infirmière et le sien ainsi que moi, qui recevais chez moi, avec mon mari et mes enfants...J'étais dans une période de doute. Mon mariage battait de l'aile et je m'en étais ouverte à Sonia qui m'avait réconfortée.Je réfléchissais très vite, pesant le pour et le contre des décisions que j'allais prendre.Toujours les yeux dans les yeux, Isabelle semblait lire dans mes pensées : "Elle ne va pas faire de rapport. On va aller toutes les trois chez moi prendre un café et s'expliquer. Sonia, tu t'arrêtes en chemin pour prendre les croissants. Je suis à pied. Je viens avec toi, Caroline!"Ces paroles ne laissaient aucune place à la contestation. Isabelle se leva, contourna mon bureau et avant que j'ai pu esquisser le moindre mouvement, elle fit tourner ma chaise, me saisit par la nuque et m'embrassa sur la bouche. Ce baiser était tellement inattendu, tellement pas à sa place dans cette conversation de travail, que je n'eus aucun mouvement, aucun geste pour l'interdire. Sa langue força mes lèvres, mes dents et s'insinua dans ma bouche avec autorité. Sa main gauche empêchait ma tête de reculer.Elle s'assit à califourchon sur mes genoux et sa main droite s'insinua sous ma blouse pour prendre possession d'un sein et en pincer le téton.J'étais tellement surprise que je ne réagis pas autrement qu'en lui rendant son baiser.Dans un état second, j'entendis Sonia protester qu'Isabelle était dingue, que j'étais mariée aussi, que j'allais les planter toutes les deux.... ...