L'étalon aiguille (Tome 3) (2)
Datte: 07/05/2021,
Catégories:
Transexuels
"Un, deux, trois" Après être resté allongées de longues minutes l’une à coté de l’autre, Tiffanny se retourna sur elle-même et, s’appuyant sur ses coudes, me demanda : — Dis-moi, Sam, tu avais mangé dans l’avion? — Non. — Et bien, je sais pas si tu es comme moi, mais tout ça, ça m’a donné faim. Pas toi? — Si, un peu… — Bon, alors, pas d’hésitation : on s’habille et je vais te faire manger la fougasse de ta vie ! Le boulanger du coin en fait des super bonnes, le seul truc, c’est qu’on a raté l’heure idéale où elles sortent du four. Je te dis pas, ses fougasses encore tièdes en guise de repas de midi, ça avoisine carrément le kif absolu, comme on dit !!! Tu es d’accord? — OK, on y va. — Euh… Sam… Je… — Oui? Elle marqua un temps puis reprit avec un sourire au coin des lèvres : — Tu te souviens de qui est rentrée la première tout à l’heure? — Je crois que c’est toi mais je n’en suis pas sûre, j’ai pas fait vraiment attention, pourquoi? — Tu te souviens des "règles de la maison"? — Ah ! OK, OK, je vois… Bon, d’accord ! Alors, je m’habille comment? Le sourire illuminait à présent tout son visage. Elle se jeta sur moi et m’embrassa à perdre haleine. — Je veux te voir avec la combine en cuir, des cuissardes et le maxi manteau en fourrure ! Je te veux femme à 150% ! — Et toi, tu mets quoi? — Tu ne devines pas? Je veux mettre ce que tu avais sur toi en arrivant… Et je dis bien tout, on fait un échange… total ! … Et c’est pas la peine de sourire comme ça, ma vieille ! Je te signale que ...
... c’est toi qui m’as appris à faire ce genre de truc il y a quelques mois ! Elle se leva et ramassa son slip et la combinaison en agneau stretch tandis que j’ôtai mes bottes. Pendant que je me glissais dans les vêtements qu’elle venait de me donner, elle ouvrit la penderie et en sortit des cuissardes blanches doublées de fourrure sur toute la tige et dont la partie haute était réversible.Elle se rassit sur le coin du lit pour me regarder les enfiler et nous redescendîmes au salon où elle s’habilla à son tour. Connaissant la maison, je pris moi-même dans le placard le manteau en fourrure blanc ainsi qu’une paire de gants. Tiffanny ayant déjà enfilé les miens en même temps que mon long manteau de cuir. — On y va comment? A pied ou en voiture? — A pied. D’abord parce que c’est juste à deux pas, et puis, en plus, tes Adige, non seulement je les trouve super belles, mais en plus, je suis dedans comme dans des chaussons, alors ! Nous marchâmes jusqu’à la boulangerie au rythme du cliquetis de nos talons aiguilles. Le patron de la boutique n’avait pas plus d’une trentaine d’années. Sa carrure d’athlète était soulignée par le T-shirt sans manche blanc qu’il portait. Il reconnut Tiffanny et lui décocha son sourire le plus enjôleur pour lui demander ce qu’elle désirait. — Bonjour Ludovic. Je veux faire goûter vos fougasses à mon amie Samantha. — Alors là, Samantha, vous m’en direz des nouvelles. Vous les voulez à quoi? — On en prend une aux olives et l’autre aux anchois, et on partagera, ...