1. Pont entre générations


    Datte: 09/05/2021, Catégories: fh, ffh, fplusag, vacances, vengeance, Oral 69, pénétratio, hdanus, hsodo, confession, couple+f,

    ... parlé. L’homme bafoué, cocu par celui qu’il déteste. — Hugo, je t’en prie… C’est Martine qui parle. Elle aussi a sursauté lorsqu’Hugo a asséné cet adverbe si définitif. Mais elle le comprend. — Hugo, laisse-moi te poser une question. La même que Léonie, mais différemment. Si ton amie quitte cette maison sur ton refus, est-ce que tu ne le regretteras pas, et dès la porte fermée ne vas-tu pas te reprocher ton intransigeance ? Crois-moi : l’amour-propre n’est pas le meilleur conseiller. Si tu n’as plus de sentiments pour Léonie, dis-le-lui. Elle attend ta réponse. Il suffit de lui dire « Je ne t’aime plus. » et tout sera acté. Le silence est parfois plus fort que la parole. — J’ai donc un peu d’espoir… Tu m’aimes encore ; je ferai tout ce que tu voudras. Fini pour moi, nos accords. Je te serai totalement fidèle : plus d’aventures, même si toi tu veux continuer de ton côté. Hugo l’écoute. Mais les paroles de Martine résonnent encore. Elles sont chargées de sens caché. Elle lui dit que s’il aime son amie, il doit faire comme elle l’a fait à son mari : pardonner. Mais il sait aussi comment elle a fait ! Bien sûr qu’il l’aime encore. Dès qu’il l’a vue, son cœur s’est mis à battre. Il a tant de souvenirs avec elle… Elle est belle. Elle est intelligente. D’ailleurs, il a toujours regretté qu’après son bac elle n’ait pas continué comme lui. Il va lui pardonner, mais il ne veut pas entrer dans le jeu de « tu me trompes, je te trompe » de Martine. Tous deux ont déjà eu des aventures, ...
    ... même d’un soir, et ce serait puéril. — Oui, je reconnais que je t’aime encore. Léonie rayonne. Elle se lève pour venir rejoindre son ami, mais il la stoppe. — Attends ; j’y mets certaines conditions.— Tout ce que tu veux.— En effet, tu as raison : c’est terminé pour les baises de confort. On se verra chaque semaine, à moins que tu viennes vivre avec moi pour reprendre tes études. Je pense que Martine acceptera que nous soyons deux dans la chambre.— Bien sûr, pas de problème, confirme la logeuse.— Tout ce que tu veux, mon amour.— Si Martine est d’accord, tu peux rester avec nous. N’est-ce pas, Martine? Martine hésite à peine. Elle comprend qu’elle vient de perdre un amant, mais elle doit céder la place à la jeunesse. Elle a déjà eu un merveilleux cadeau, et peut-être qu’elle pourra grappiller quelques minutes de bonheur dans les bras d’Hugo. — Certainement. Léonie, reste ; tu es la bienvenue.— Mais j’avais compris que vous deux… C’est Hugo qui répond à la question non formulée de son amie : — Que nous étions amants ? C’est vrai. Depuis hier.— Alors je ne peux pas rester.— Léonie, tu peux rester. Moi, je le souhaite, je le désire. Nous sommes plus forts qu’avant. Mais les choses ont changé. Ta décision t’appartient.— Je ne comprends pas…— Tu vas comprendre. Hugo se lève. Il se dirige vers Martine pour lui prendre la main. Il l’entraîne sous les yeux de son amie. Quelques pas dans le couloir. La porte de la chambre est restée ouverte. Le lit est en bataille. Le couple entre. — Tu ...
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